Les paysans suisses ont peur de la vague verte. Non pas tant celle qui ajoutera quelques écologistes parmi les 244 élus de l'Assemblée fédérale - un peu de vert dans le gris ne fera pas de mal -, mais celle qui pourrait inciter les Suisses à adopter deux initiatives en 2020. L’une est intitulée «Pour une eau potable propre et une alimentation saine» et l’autre «Pour une Suisse libre de pesticides de synthèse».
Vu du Salève - Page 107
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Raté mais beau. Réussi mais morne
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Le journalisme, c'est d'abord l'art du choix et donc de l'exclusion
Un ancien réd en chef de passage me fait part de quelques envies d'écriture. L'envie de coucher sur le papier les coulisses des articles. L'information bien sûr, dont nous sommes les curieux et insatiables consommateurs (lecteur ne suffit plus depuis que l'info s'est émancipée de l'écrit et s’ébroue dans de nouveaux formats (lire Les 7 nouvelles formes du journalisme issues du numérique, un article que m'a proposé le robot Flint ce matin), mais aussi tout ce qu'un journaliste cache généralement à ses lecteurs: ses ambitions initiales, ses errements, ses rendez-vous manqué ou avortés, ces sources qui font tout pour ne rien dire, ces lecteurs qu'il faut séduire et parfois caresser dans le sens du poil au risque de n'être pas ou plus lu, ces formules qui font pschitt, ces raccourcis parfois un peu trop synthétiques ou caricaturaux pour raconter l'histoire dans toutes ses vérités...
Ma Tribune de ce jour comme tous les jours a sélectionné les nouvelles censées refléter ce que les Genevois doivent savoir. On a donc droit à un énième tour de chauffe sur la grève des femmes, à J-7, avec Ruth Dreifuss, retraitée du Conseil fédéral, qui arbore un fuchsia de circonstance. En page 19, un autre titre retient mon attention: Les retraites risquent d'être amputées de 28%. Diable!
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Pentecôte: esprit es-tu là?
Les réformés me paraissent mois coincés que les catholiques. A preuve cette vidéo, trouvée ici un peu par hasard, produite par Michel Kocher. Elle ne casse pas des briques mais elle est tout de même une façon originale, plus branchée d'expliquer ce qu'est la Pentecôte - selon Sylvain Thévoz, la fête des spiritualités (on parlerait de matérialisme, du virtuel, d'existentialisme) et selon moi l'irruption d'un ami qui nous veut du bien. Pour la plupart un week-end prolongé que l'on souhaite libérateur.
Au fait qu'en pensez-vous?