Alors que la courbe des morts s'aplanit en Suisse, l'Afrique est mal préparée face à la pandémie, expliquent en boucle les télévisions qui ont besoin d'images fortes pour retenir l'attention des foules, confinées ou non. Cependant l'Afrique est jeune et le virus épargne les jeunes.
Face au bien nommé virus couronné, qui nous tient en servitude, nous l'étions aussi désarmés, entend-on dire. Les beaux parleurs ou, pire, ceux qui s’enorgueillissent d'avoir prédit la catastrophe sanitaire, dénoncent l'impréparation du pays, l'impéritie des ministres. Mais n'étaient-ils pas (avec nous tous) au premières loges pour s'inquiéter des coût déjà faramineux de la santé? Le domaine avale déjà 12% de la richesse nationale en Suisse tandis que l'alimentation se contente de 7%. Le contraire ne serait-il pas plus sain?
Après 20 jours de confinement, il est temps de regarder vers l'avant. Du fait de la pandémie, le monde sera demain différent du monde d'hier. Vraiment?