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Virus couronné - Page 2

  • L'Allemagne reconfine, la Suisse tremble sur ses skis

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    berset covo.jpg

    On a donc pu se dorer la pilule cet été sur les plages d'Europe et les Français peuvent s'envoler sous les tropiques pour passer les fêtes de fin d'année et commencer 2021 avec un moral d'acier. Mais voilà que l'Allemagne reconfine, que les soignants crient leur souffrance, que notre système de santé - un des meilleurs du monde, du moins par son prix - craque (enfin pourrait craquer si). Syndicats infirmiers, directeurs d'hôpitaux, tous à l'unisson font pression, montent au front. Et le 19:30 est aux ordres. Tout en émotions. Sans recul, sans analyse. 

    Les médias en rajoutent, c'est leur rôle et leur malheur.

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  • "Nous avons fait le choix d’espérer"

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    yves combeau.jpgLa covid a plongé l'Occident dans la peur. La peur de mourir. Certes le fléau fauche des vies, surtout des vies de gens qui ont déjà bien vécu et qui parviennent à des âges où la mort est une échéance... naturelle. Ailleurs, la mort est encore fréquente à tout âge, notamment à la naissance, quand ce n'est pas la mère qui est emportée. Nous en Suisse - qui consacrons presque 12% de notre richesse à la maladie, bien plus qu'à notre alimentation, avons réduit presque à néant le risque de mortalité. A force de connaissance, de savoir faire, de technologie, de soins et d'hygiène. C'est l'accident - fatalité ou risques pris - qui vient d'ailleurs en tête des causes d'hospitalisation (StatistiqueSuisse). 

    En comparaison, les francs que nous consacrons à la promotion de la santé, notamment à nous nourrir sainement, sont une piètre fraction des dépenses de traitement, de réparation et de maintien en vie (au début comme à la fin): plus de 80 milliards par an.

    Et pourtant la mort survient. De plus en plus souvent au terme d'une lutte douloureuse, angoissante, ponctuée de rémissions plus ou moins longues, plus ou moins heureuses.

     

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  • Harcèlement et jeux d'enfants

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    alexis favre covid.jpgMercredi 11 novembre. Ce jour de la Saint-Martin et de l'armistice a vu le soleil percer la grisaille. On suit d'un regard distrait l'émission Infrarouge du sémillant Alexis Favre, au titre bien alarmiste "Covid, le crash sanitaire?". Son point d'orgue nous fait lever le sourcil. Dites-nous Alexis, pourquoi ne pas avoir parlé ce soir des cas de harcèlement à la RTS?

    La question paraît plus que téléphonée. Elle permet au brave Alexis un peu emprunté tout de même d'expliquer que la RTS n'est présentement pas le meilleur média pour débattre de ce sujet, qu'elle n'a rien caché de la situation - sauf que sans l'enquête du journal Le Temps, rien ne serait sans doute sorti - que des enquêtes sont en cours et que, promis juré, Infrarouge ne reculera pas si les résultats de ces enquêtes soulèvent des questions de portée universelle. Voilà! Candide est satisfait?

    Pendant ce temps, Le Temps ronge son os. Ce matin, il revient sur ces "dix jours du scandale sans issue visible" à l'occasion du retrait du chef de l'information, le temps de l'enquête.

     

     

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