Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Urbanisme, urbanité - Page 63

  • CEVA: Les fausses Lapalissades de Roger Vioud

    Imprimer

    vioud.jpgSauf surprise énorme et désaveu historique de la classe politique, le CEVA sera sans doute avalisé par les Genevois le 29 novembre prochain. Ce ne sera pas la première fois que les électeurs seront abusés, mis devant le fait accompli, soumis à un feu roulant d'arguments tous plus fallacieux les uns que les autres.

    Commençant la campagne, le blog Pro CEVA reprend un article que Roger Vioud, élu socialiste d'Annemasse au Conseil de la région Rhône Alpes a publié sur son blog le 2 septembre et intitulé "Le projet CEVA: et si...". Alp-Rail assène les mêmes évidences apparentes. Pas de plan B!

    Analysons donc les propos du politicien président de la Commission "Europe, relations internationales et coopération".

    Roger Vioud rappelle que "le vieux projet du CEVA, date de 1912 et a donné lieu à un accord Franco-Suisse, sur un trajet très précis. En conséquence de quoi si ce projet n’est pas respecté, le traité devient caduc et les financements des deux Etats chacun pour ce qui les concerne, disparaissent…"

    Les menaces des politiciens valent sans doute autant que leurs promesses. Sur le fond, Roger Vioud a la mémoire courte.

    Lorsqu'en juin 2002 les députés genevois ont voté le premier crédit du CEVA, ce fut la surprise du côté français, qui avait été convaincue par les Genevois de l'option du métro léger. La volte-face genevoise provient du fait que le financement fédéral du métro léger n'était pas garantie par la convention de 1912 avec les CFF. L'ironie de l'histoire, c'est que trois ans plus tard Berne adoptait la loi sur les infrastructures d'agglomération. C'est cette loi qui finance le CEVA, mais qui finance aussi les trams, les RER et les métros comme celui de Lausanne.

    En vérité, les CFF n'investissent pas un franc dans le CEVA. D'ailleurs dans les années 70 lorsque le Conseil d'Etat voulait déjà ressusciter la liaison Cornavin Annemasse, les CFF s'y opposèrent préférent relier Cornavin à Cointrin dont le potentiel de passagers était jugé supérieur... Aujourd'hui encore on ne dispose d'aucune étude sérieuse évaluant le potentiel réel de frontaliers qui emprunteront le CEVA.

    Cela posé, Roger Vioud énumère dix avantages du CEVA...

    Lire la suite

  • Le dernier budget de David Hiler?

    Imprimer

    hiler main.jpgDavid Hiler est un ministre des finances heureux. Une bonne fée préside-t-elle à la destinée du géant blond, comme l'appelle affectueusement le député Losio? On pourrait le croire à la lecture du projet de budget 2010.

    Ayant telle la fourmi de la fable amassé des centaines de millions durant trois ans grâce à des recettes fiscales exceptionnelles - le mot est faible - dont il n'est guère responsable, le ministre genevois des finances termine la législature en redistribuant largement la manne publique: 7,6 milliards de dépenses courantes et presque un milliard de dépenses d'investissements, soit près de 19'000 francs par habitants. Ce qui, comme dirait Patrice Mugny, permet à une famille de 4 personnes de se dire gagnante tant qu'elle ne paie pas 80'000 francs d'impôt cantonal par an! Car à ce montant de dépenses publiques s'ajoutent la dépense communale.

    On se demande qui a bien pu être oublié dans la distribution des prix. Les communes? Même pas. C'est l'éclat de rire général à l'écoute des  gérémiades de la Ville de Genève.

    Peut-on se fier à ce budget? Impossible de l'affirmer. Il y a trop d'inconnues à cette heure pour savoir s'il pèche par optimisme ou pessimisme. Les choix sont cependant faits en matière d'investissements notamment. On va donc bétonner des kilomètres de tram et le CEVA. Un investissement d'avenir? On peut en douter, mais, à Genève, les bétonneurs ont perdu le sens critique et les Verts ne jurent que pas le fer. Peut-être un investissement pour le futur ministre du territoire qui pourrait bien être David Hiler.

     

    Lire la suite

  • Et si Genève échangeait les communaux d'Ambilly?

    Imprimer

    communaux d'ambilly carte.jpgLes communaux d'Ambilly comme leur nom l'indique sont des terrains sis en Suisse, mais propriété de la commune savoyarde d'Ambilly, devenue française en 1860. L'Etat de Genève rêve d'y voir des promoteurs y construire une cité, dont le raccordement aux pôles routier et ferroviaire de la région reste encore dans les limbes. Mais là n'est pas l'essentiel. (voir des photos ici, cliquer sur la carte ci-contre pour l'agrandir)

    Du côté construction, après la résistance de la commune de Thônex contre une densification jugée insupportable par ses habitants et naturellement relayée par ses autorités, en tête la candidate libérale au Conseil d'Etat Isabel Rochat et ses alliés de l'Entente genevoise, ce sont les autorités nouvellement élues de la commune d'Ambilly, qui ne veulent plus céder leurs terres, mais les mettre en grand partie en droit de superficie, histoire de contrôler la plus-value que les promoteurs espéraient empocher. Bernard Ziegler, associé de Mes Luscher et Poncet, défend les intérêts de la commune limitrophe. L'ancien conseiller d'Etat Philippe Joye a été désigné par le Conseil d'Etat pour tenter une médiation. L'affaire n'a pas avancé d'un pouce.

    Lire la suite