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Politique - Page 8

  • Combien de grippés aurait-on sauvé?

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    Malgré la vaccination, très recommandée aux personnes à risques dont les vieux, la grippe fait selon l'OMS de 290 à 650'000 morts par année. Combien de victimes de la grippe auraient pu rester en vie si les gestes barrières - et, en cas de maladie, l'auto-isolement et l'auto-quarantaine - étaient monnaie commune depuis longtemps? Ces réflexes responsable sont suffisants à ralentir la propagation du virus sars-cov2, a encore une fois martelé ce midi le Conseil d'Etat genevois, dont la conférence de presse était retransmise en direct sur Léman Bleu - une première qui ne sera sans doute pas une dernière. Et le Conseil fédéral, cet après-midi. Avec raison.

    Les épidémiologistes nous le diront peut-être un jour. Dès l'hiver prochain, sûr que les mesures de confinement des personnes à risques qui présentent des symptômes grippaux seront appliquées strictement, de gré ou de force. 

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  • Qu'il est difficile d'être un média en temps de pandémie

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    corona virus compteur.jpgAu moins en 2008, on savait qui était le coupable, ces gnomes branchés sur les centres financiers, l'oeil balayant les écrans ou tournent les cours et les indices, le doigt agile achète ou vend d'un clic des millions de papiers, son cerveau rumine la folie de son prochain bonus, tandis qu'ailleurs dans des fermes ultra sécurisées d'autres intelligences dites artificielles achètent et vendent à la vitesse de la lumière. Et soudain le krach et la ruine de millions de gens aux Etats-Unis, l'onde de choc de l'explosion atteint bientôt le monde entier. Il faudra bien dix ans pour s'en relever et bien des banques traînent encore les boulets de ce temps là.

    En 2020, l'ennemi est inconnu, invisible à l'oeil nu, intraçable, sans remède. Il ne se loge pas dans les ordinateurs. Il n'est le fruit de l'avidité, de l'envie d'être riche ou simplement de profiter d'une aubaine. 

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  • C biffé

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    pfister ppd.jpgAinsi donc le président du Parti démocrate-chrétien suisse veut laisser tomber le C que trop d'électeurs et d'électrices associeraient non pas au christianisme mais au catholicisme, coinçant par trop, aux yeux de Gerhard Pfister, le parti dans un cul de sac: les catholiques vieillissent; et l'église catholique n'est plus la force dynamique qu'elle a pu être après la Seconde guerre mondiale et quelques lustres après Vatican II. 

    En quoi l'abandon de cette référence chrétienne changera-t-il l'électorat du parti centriste? En quoi le biffage du C changera-t-il sa vision de la fédération suisse, de l'Europe, du monde, son programme pour une bonne gouvernance du pays?

    En rien sans doute. Du moins à brève échéance. Ces questions valent pourtant d'être posées et reposées.

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