L'usine thermonucléaire qui nous tourne autour, se lève et se couche chaque jour, monte et descend dans le ciel bleu au gré de saisons est une étoile singulière sans qui nous ne serions pas.
Il y a des siècles pourtant que plus grand monde ne lui rend un culte. Le soleil et son chapelet de planètes sont perdus quelque part dans une galaxie, elle-même est perdue dans un univers dont on pense qu'il eut un commencement, le fameux big bang, qui ne nous dit rien d'avant. A moins que cet univers ne soit qu'un des possibles et qu'en vérité bien des mystères nous échappent encore.
Dans un blog dont il a le secret, Maurice-Ruben Hayoun s'étend ce 1er de l'an neuf sur ce temps éternel que nous autres humains, ici (ce n'est pas le cas partout), aimons rythmer, refaire sans cesse le passé à notre aise, rêver le futur, lui donner un début et une fin, batailler au présent pour partager, parfois imposer notre point de vue à nos voisins.
Il ne viendrait à l'idée de personne de souhaiter que l'année qui s'ouvre soit mauvaise. Je forme donc des voeux pour que cette 2018e année - depuis le dernier événement fondateur de notre ère - soit toute de sérénité.