France 5 a diffusé ce soir La guerre des grains un document genre "Le monde selon Monsanto", très dans l'esprit "Les multinationales affament le monde, ne pensent qu à leurs profits, tuent la biodiversité, manipulent les élus pour qu'ils votent des lois à leur avantage".
L'émission montre donc les résistants à ce monde infernal, telle une agricultrice bien dans ses bottes qui a décidé de resemer ses propres graines de mais ou ce paysan qui marche dans un champ de blé caressant des épis de toutes hauteurs, où, nous dit-on, prospère une centaine de variétés de froment dont une qui serait aussi vieille que l'humanité et dont la diversité est une garantie pour le paysan et donc pour la planète d'échapper à la perte de sa récolte en raison des maladies. On se demande ce qui a bien pu provoquer les famine d'antan. Le paysan tirerait son épingle de la botte de foin en se faisant boulanger - on le voit pétrir la pâte à la main - puis commerçant.
Pays, paysans - Page 29
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La guerre des graines et la liberté des paysans
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Fooormidable!
"Fooormidable!", chante Stromae. Tout le monde dit "Fooormidable!" Fooormidable la renaturation de l'Aire! 70 millions pour creuser une nouvelle rivière sur un peu plus de 4 kilomètres. Manque pas d'air les Genevois, 15 millions le kilomètre!Qui dit mieux! En prime, on conserve le vieux canal du temps des passion en l'obstruant des deux tiers. A l'époque, rappelle l'ancien président du Conseil d'Etat, Jacques Vernet, 88 printemps le 17 mars dernier, l'Etat avait cassé sa tirelire pour ouvrir des chantiers populaires, histoire de ne pas laisser les chômeurs dans un complet dénuement.
Autre temps, autre calcul, autres priorités!
Au fait, combien de cycles d'orientation, on peut rénover avec 70 millions de francs? Les Verts et tous ceux qui votent avec eux n'ont-ils pas détourné de précieux investissements des écoles?
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Du lait genevois... Qui est le dindon?
Buvez local! Les vignerons genevois ont transformé l'essai et donné du corps au slogan de l'autarcie et de l'authenticité, les deux mamelles de la bienpensance actuelle. Leur blanc qui était juste bon naguère, à quelques notables exceptions près, à couper le vin valaisan et le vaudois ou à être servi en décis sans étiquette, s'impose depuis un ou deux lustres sur la table des meilleurs restaurants du cru.
L'autre nectar de la nature, qui vous bâtit un Suisse aux bras noueux et aux tibias d'acier, va désormais afficher ses origines. Enfin les Genevois vont pouvoir boire du lait genevois. Rien de bien révolutionnaire. Depuis quelques années déjà, une brique familiale de 3 litres est commercialisée dans les commerces spécialisés sous le label GRTA. Ira-t-on demain en pèlerinage sous le pis des vaches comme on va aujourd'hui s'abreuver au guillon des caves ouvertes?
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