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Pays, paysans - Page 30

  • 500 mètres de ville en plus: trop tôt, trop tard!

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    500 mètres de ville en plus s'invite - maladroitement - dans le débat du 9 février sur la densification des zones de développement, ces zones que les urbanistes des années 30 à 50 ont dessinées autour de la vile de Genève et de quelques villages, prévoyant d'un avenir et d'une croissance qu'on ne craignait pas alors.

    500 mètres de ville en plus a toujours milité pour un pont routier et ferroviaire au-dessus de la rade, un projet très actuel. Il pourrait devenir un contre-projet à l'initiative UDC qui elle veut un tunnel entre le quai Wilson et le Port-Noir. Il s'inscrit un peu en amont de cet axe, bien plus près de la Ville que la traversée du lac entre le Vengeron et Collonge-Bellerive, que le TCS soutient désormais, lui qui a longtemps milité pour le tunnel ressuscité par l'UDC. Le Grand Conseil genevois doit décider s'il lui oppose un contreprojet auquel cas la commission aura encore un an pour en définir les contours.

    Pas sûr que le pont de fer de 500mdv+ contribue à la sérénité des débats... Une fois encore, la coalition des non, des décroissants, des muséophiles va l'emporter, au grand bonheur de tous les mikados qui peuplent notre parlement et qui ne représentent plus que 60% des habitants de Genève - les autres sont privés des droits civiques - et moins de 50% de ceux qui y travaillent...

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  • La mort de Martine à la ferme

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    temps presents.jpgL'Union suisse des paysans*, la Migros, la Coop, Lidl, toutes ses entreprises qui nous veulent du bien répètent en boucle la même image de la paysannerie suisse, celle de Heidi, de Barry et de Jean, de Martine à la ferme. Point d'odeur, point de bruit de cloche ou de rugissement des machines, au contraire: des pépiements d'oiseaux, de vertes prairies, des potagers gras et généreux, des animaux propres comme des peluches, des poules qui ont le sourire aux dents comme disait ma grand-mère Camille.

    Patatras! Voilà qu'une bande de journalistes s'en va traîner ses baskets et ses caméras dans les arrières-cours et ramènent un reportage qui fait froid dans le dos. Oui, chers téléspectateurs, la pub vous ment, voilà la vérité: Martine à la ferme se meurt!

    Que la pub mente, on le savait, encore que, s'agissant de la paysannerie, la nostalgie du jardin du paradis nous incite volontiers à croire que la vie à la campagne en est l'antichambre et que les grandes surfaces en sont la salle d'attente.

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  • Promenons-nous dans les bois...

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    Quand elle enclenche son feu bleu et sa sirène, la police peut ignorer les lois de la circulation, brûlés les feux rouges et griller les stops. Point de discussion ni de votation ni de juge pour ralentir l'action des forces de l'ordre.

    Quand l'Etat prend enfin ses responsabilités et se décide à construire une nouvelle prison, point de feu bleu ni de sirène, il suffit d'un avocat avisé mobilisé par des riverains courroucé pour bloquer le projet. Un juge à sifflé un arrêt de jeu. La construction de la nouvelle prison détruirait un petit bois. Un crime sans doute qui vaut bien de stopper le chantier quelques mois et plus peut-être. Sacré bois!

    Sacré Suisses, qui à la fin du XIXe siècle ont sanctuarisé leurs forêts qu'ils avaient presque rasées pour se fournir en bois d'œuvre et en combustible. Depuis la forêt n'a cessé de croître. Laisser un terrain à l'abandon et en dix ans, il devient forêt protégée par la loi qui interdit de l'abattre sans reconstituer le bois dans la même région. Une loi absurde. Une loi qui bloque aujourd'hui la construction d'une prison.

    En appliquant le droit à la lette le juge ne sert pas l'intérêt commun.