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Monde - Page 99

  • La mort d'un peuple

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    tchouktches thallassa.pngJe ne connaissais pas les Tchouktches jusqu'à hier soir. Le docu de Frédéric Tonolli, diffusé par Thalassa, m'a scotché deux heures durant devant l'écran.

    La mort d'un peuple raconte le choc des civilisations, le pot de fer contre le pot de terre, une histoire mille fois répétée sur toute la terre depuis des siècles, histoire d'alcool, histoire de désespoir, histoire de vie trop dure dans des environnement trop dures, vécue pourtant pendant des millénaires par des gens dont c'était le destin. Et voilà qu'un jour leur destin fut de voir arriver des colonisateurs. Dont certains ont cru sincèrement apporter la civilisation adoucir la violence de la nature. Barbares ou civilisateurs qu'importe, leur monde, leur vie alllait basculer. Demain ne serait plus comme hier.

    Pour les Tchouktches, les habitants du Tchoukotka, les colonisateurs, les promoteurs de l'homme nouveau furent dans les années 20 les Russes, reconfigurés soviétiques. Mais il en fut de même des Indiens d'Amérique du sud et du Nord, des Berbères, des Noirs d'Afrique, des aborigènes d'Australie, des Tziganes d'Europe, des peuples premiers d'Inde et de Chine. Les colonisateurs furent et sont blancs, jaunes, rouges, noirs, simplement conquérants, puissants, civilisateurs.

     

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  • Une planète plus intelligente?

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    ibm une planète intelligente.png

    Quand un gros fonce, ça secoue. Je suis tombé sur cette pleine page de pub dans le Monde par hasard ce matin. Un logo incompréhensible et un long texte pas très engageant surmonté d'un titre "Diagnostic pour une planète plus intelligente". Une pub qui exige un effort de lecture aux antipodes du clip-matraque diffusé sur les télés. En bas à droite, le logo d'IBM. Et tout en haut à gauche en petits caractères, ce surlignement "Conversation pour une planète plus intelligente: 4e épisode. Il y en avait donc déjà trois qui m'avait échappés. J'ai lu l'article peu engageant. Trop forts les concepteurs de la campagne IBM! L'idée de créer une planète plus intelligente, smarter en anglais, ne peut guère laisser indifférent.

    ça a démarré le 14 mars en France,  m'indique un article du 30 mars des Echos capté via google. Et ça se décline en une quinzaine de programmes iconographiés autour de globes terrestres stylisés. IBM affirme sa compétence dans tous les domaines et va jusqu'à rebaptiser le www en iii intrumenté, interconnecté, intelligent. Un petit tour sur le web montre un reflet de la puissance de l'entreprise qui annonce 380'000 collaborateurs et des milliards de liquidités.

    Et un vague sentiment d'impuissance du citoyen lamda à la fois séduit par les promesses des réseaux et effrayé par la toile qui désormais s'est refermée sur le monde: web wide world comme dit désormais IBM. Big Blue, big brother, big business. 6b.

  • Le train dévoreur d'énergie?

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    siemens tgv.pngL'histoire séculaire du CEVA, ce tronçon de 17 kilomètres et d'une gare nouvelle, celle de Champel, dont les Genevois attendent des miracles et surtout la manne fédérale, me fait m'intéresser au chemin de fer. Une formidable aventure qui ne cesse de rendre des service à l'humanité et n'a pas fini de nous bluffer. Ainsi les TGV capables de transporter des centaines de passagers à 350 km/h et plus, d'un coeur de ville à un autre coeur de ville, faisant de ce moyen de transport le maillage moyen indispensable de l'Europe. A plus petite échelle aussi, le chemin de fer s'est imposé.

    Hier dans le Figaro, je suis tombé sur une petite nouvelle qui m'a interpellé. On apprend dans dans les pages roses du quotidien parisien que Siemens va vendre 100 TGV à la Chine. Les Français inventeurs du TGV et qui devraient fêter l'an prochain leur deuxième milliard de passagers transportés se sont donc fait souffler le marché, tout comme le Canadien Bombardier. Le conseiller national UDC Spühler, dont la success story ferroviaire étonne toujours, n'est pas sur les rangs, ils ne fabriquent que des trains de banlieue.

    Mon étonnement ne vient pas du succès de l'ICE alllemand, mais du fait que Siemens qualifie son véloce bijou de train "le plus écologique du monde" avec une consommation de 0,33 litre par siège et par kilomètre. Ce qui signigie donc que pour 100 km, ce TGV peu gourmand consomme 33 litres par siège.

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