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Médias - Page 31

  • Republik: est-ce Bon pour la Tête?

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    IMG_3698.jpgJ'ai déjà eu l'occasion ici de dire ma perplexité après avoir lu les 50'000 mots d'un article publié par Republik, le nouveau média en ligne zurichois, qui veut, comme toutes les jeunes pousses médiatiques, réinventer le journalisme. Selon mon journal préféré, «Republik» relève le défi d’un média affranchi de la pub. Il a réussi à collecter plusieurs millions dans ce but au travers d'une souscription publique. (Bon pour la Tête n'a pas eu droit à la même couverture médiatique mais on peut se rattraper avec cette vidéo  mise en ligne en juin 2017)

    "Et Bon pour la tête que faut-il en penser", m'a demandé un bon observateur de la scène médiatique? J'ai donc payé 96 francs pour contracter un abonnement d'un an. Et je me suis retrouvé Gros-Jean comme devant. 

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  • Federer, de GOAT à UDC

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    federer 20e.jpgJe ne suis pas un fan de tennis, mais je reconnais que les champions ont quelque chose de fascinant. Federer, à entendre les panégyriques que déversent notre télévision publique et tous les journaux suisses au soir de son vingtième titre en grand chelem, est plus qu'un champion. On dirait un saint si ce mot n'était pas politiquement correct. Encore que #GOAT (greatest of all time) est sans doute trop policé pour en fait un vrai. Les saints ont rarement un parcours sans accrocs, lesquels sont d'une toute autre nature qu'une blessure qui vous tient six mois hors jeu. 

    Ce que je retiens encore, c'est que notre Rodger, notre Fedou à nous, est à moitié suisse (sa mère est comme on sait sud-africaine d'ascendance française et néerlandaise, dit wikipedia), ce qui doit nous rendre un peu modeste, à l'instar de nos voisins si cocardiers dont l'équipe de football est comme chacun sait black blanc beur. 

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  • Les lecteurs éclairés selon Pietro Supino

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    rois 1.jpgLe Monde du 3 janvier a consacré une page aux nouveaux médias fraîchement nés ou sur le point de pousser leurs premiers cris. Sur Twitter, le fil que les journalistes préfèrent, on en trouve une bonne douzaine de ces nouveaux journaux qui tous promettent de montrer aux vieux médias qu'on peut à la fois faire du bon journalisme (ce sont les professionnels qui fixent les critères de qualité) et vivre grâce aux abonnements de lecteurs éclairés. Si tel était le cas, le Courrier de Genève qui souffle 150 bougies cette année (ici et ) et vit depuis sa quasi faillite dans les années 70 grâce à la perfusion continue de lecteurs plus éclairés (et surtout plus aisés) que d'autres, serait florissant. 

    A propos de lecteurs éclairés - entendez un lecteur formé, citoyen, conscient du coût de production des nouvelles, celles qui ont du poids, lestées de faits, d'analyses, de données, de témoignages éprouvés sur l'enclume de la vérité, où le journaliste élimine les fausses interprétations tel le forgeron martèle le fer pour l'épurer de son carbone jusqu'à l'acier dur et tranchant. A propos des lecteurs éclairés donc, j'ai lu avec attention le discours de Pietro Supino à la fête des rois des éditeurs, dont son navire amiral, le Tages Anzeiger, a publié de larges extraits ce mercredi.

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