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Gestion publique - Page 161

  • "La hausse des cotisations maladie à Genève, c'est pas moi!"

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    DSC02476.JPGFlanqué à sa droite du docteur Philippe Schaller (Onex, réseau Deltan) et à sa gauche du docteur Philippe Morel (un ponte des HUG), tous deux candidats PDC au Grand Conseil, le bon docteur Unger a donné hier soir la primeur, à une grosse cinquantaine de militants du PDC, des informations qu'il livre à la presse ce matin sur l'évolution des coûts de la santé publique à Genève de 2005à 2008.

    Le message est simple et à forte valeur électorale: "Je ne suis pas responsable de la hausse des cotisations que va propablement annoncer l'Office fédéral des assurance sociales fin septembre pour Genève." Interpellé par la TSR, le site ww.bonus.ch estime la hausse à 9,2% à Genève.

    prime maladie 2010 tsr.pngGrâce aux exercices d'économies mis en oeuvre par la direction des HUG, absente hier soir à Plan-les-Ouates, les hôpitaux ont plafonné leurs dépenses à la charge de l'assurance de base. Calculé par patient, la hausse des coût atteint tout de même 4,7% de 2005 à 2008, mais c'est deux fois moins qu'en Suisse.  Reste que le canton dépense toujours 3881 francs par an et par patient quand la moyenne suisse en est à 2973 francs.

    Pas un mot sur la polémique en cours déclenchée par la Commission d'évaluation des politiques publiques sur l'état de mise en oeuvre de la planification sanitaire cantonale qui en 35 pages déclare irréalisable son mandat faute tout simplement de l'existence d'une telle planification.

    Si la hausse des cotisations n'est pas imputable aux hôpitaux, c'est que la facture continue d'exploser dans les autres secteurs de la santé: la médecine de ville qui coûte à Genève presque deux fois plus qu'en moyenne suisse.

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  • Le dernier budget de David Hiler?

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    hiler main.jpgDavid Hiler est un ministre des finances heureux. Une bonne fée préside-t-elle à la destinée du géant blond, comme l'appelle affectueusement le député Losio? On pourrait le croire à la lecture du projet de budget 2010.

    Ayant telle la fourmi de la fable amassé des centaines de millions durant trois ans grâce à des recettes fiscales exceptionnelles - le mot est faible - dont il n'est guère responsable, le ministre genevois des finances termine la législature en redistribuant largement la manne publique: 7,6 milliards de dépenses courantes et presque un milliard de dépenses d'investissements, soit près de 19'000 francs par habitants. Ce qui, comme dirait Patrice Mugny, permet à une famille de 4 personnes de se dire gagnante tant qu'elle ne paie pas 80'000 francs d'impôt cantonal par an! Car à ce montant de dépenses publiques s'ajoutent la dépense communale.

    On se demande qui a bien pu être oublié dans la distribution des prix. Les communes? Même pas. C'est l'éclat de rire général à l'écoute des  gérémiades de la Ville de Genève.

    Peut-on se fier à ce budget? Impossible de l'affirmer. Il y a trop d'inconnues à cette heure pour savoir s'il pèche par optimisme ou pessimisme. Les choix sont cependant faits en matière d'investissements notamment. On va donc bétonner des kilomètres de tram et le CEVA. Un investissement d'avenir? On peut en douter, mais, à Genève, les bétonneurs ont perdu le sens critique et les Verts ne jurent que pas le fer. Peut-être un investissement pour le futur ministre du territoire qui pourrait bien être David Hiler.

     

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  • Et si Genève échangeait les communaux d'Ambilly?

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    communaux d'ambilly carte.jpgLes communaux d'Ambilly comme leur nom l'indique sont des terrains sis en Suisse, mais propriété de la commune savoyarde d'Ambilly, devenue française en 1860. L'Etat de Genève rêve d'y voir des promoteurs y construire une cité, dont le raccordement aux pôles routier et ferroviaire de la région reste encore dans les limbes. Mais là n'est pas l'essentiel. (voir des photos ici, cliquer sur la carte ci-contre pour l'agrandir)

    Du côté construction, après la résistance de la commune de Thônex contre une densification jugée insupportable par ses habitants et naturellement relayée par ses autorités, en tête la candidate libérale au Conseil d'Etat Isabel Rochat et ses alliés de l'Entente genevoise, ce sont les autorités nouvellement élues de la commune d'Ambilly, qui ne veulent plus céder leurs terres, mais les mettre en grand partie en droit de superficie, histoire de contrôler la plus-value que les promoteurs espéraient empocher. Bernard Ziegler, associé de Mes Luscher et Poncet, défend les intérêts de la commune limitrophe. L'ancien conseiller d'Etat Philippe Joye a été désigné par le Conseil d'Etat pour tenter une médiation. L'affaire n'a pas avancé d'un pouce.

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