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Gestion publique - Page 151

  • Charles Poncet et la "vieille catin ridée"

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    poncet charles.jpgLe 6 novembre 2003 «l'Hebdo» publiait sous la rubrique «opinion» une «lettre ouverte à Fernand Cuche», signée par Charles Poncet. Dans cette lettre l'auteur écrit entre autre: «Loin d'offrir aujourd'hui aux pupilles affamés de l'Helvétie une gorge nourricière et salvatrice, l'agriculture suisse n'est plus qu'une vielle catin ridée (...)" Le pamphlet fit mouche. Les campagnes brandirent les cochons pour répondre à l'insulte. Des plaintes furent déposées. On a recouru même au Conseil suisse de la presse pour faire taire l'effronté Genevois.

    Charles Poncet passait les paysans au vitriol. Il dénonçait alors le coût à ses yeux insupportable que l'agriculture et l'industrie agro-alimentaire nationale faisaient supporter à l'environnement et surtout aux contribuables et aux consommateurs suisses: huit milliards de francs tout ronds par an.

    Six ans plus tard, le coût du système politico-agro-alimentaire suisse atteint encore (?) six milliards de francs, mais la charge sur l'environnement a significativement diminué. C'est écrit noir sur vert dans "L'agriculture suisse en mouvement", la dernière brochure de l'Office fédéral de l'agriculture qui tire le bilan de dix années de la loi sur l'agriculture.

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  • 46 fr 60

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    migros pharma.jpgVite en remontant au pied du Salève, je passe à la Migros. un plein cabas de fruits  et de légumes, endives, grapefruits, oranges, mandarines, fenouil, avocats carottes, salade, quelques légumes d'Escalade pour garnir la marmite: 46 francs 60. Quelques minutes avant j'étais passé à la pharmacie pour une grand boîte de Berocca et une boîte de Pulmofor: 60 francs 10.

    Je n'ai pas pu m'empêcher de me faire une réflexion. Qu'est-ce qui justifie ces prix et comment puis-je me plaindre et à qui du prix du Berocca, plus d'un franc la dragée?

  • Hiler aurait pu devenir chef de la police

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    rochat au tj 1930.jpgTout le monde réserve son verdict et croise les doigts. Oui Isabel Rochat a choisi d'être cheffe du Département de la sécurité et de l'environnement. Oui sa tâche est lourde, mais elle saura relever le défi. Certes l'ex-maire de Thônex cherche encore ses mots dans les interviews qu'elles accordent à Décaillet ou à Rochebin - son intervention hier soir au 19:30 sur l'affaire libyenne vaut d'être revue: "aucune faute de la part des policiers et les politiques auraient dû réagir plus rapidement". Mais, face aux policiers, la libérale, dont le parti a beaucoup bataillé pour rogner les avantages de la corporation, saura, personne n'en doute, tenir les propos empathiques qu'il convient. Bref, une cheffe est née, laissons lui cent jours pour faire ses preuves.

    Désignera-t-elle le duo Delachaux Maillard dans son conseil rapproché pour calmer le trouble et recoudre les plaies, dont les policiers du canton souffrent? Des plaies qui sont plus que des bleus à l'âme, si l'on en juge l'analyse sans concession qu'en fait Yves Patrick Delachaux dans «Police état de crise? Une réforme nécessaire» qu'il publie avec Frédéric Maillard et qui passe par une remise en cause de la direction de la police mais aussi par une véritable révolution culturelle [lire ici et ]. Delachaux et Maillard demandent juste qu'on équipe les policiers avec l'arme des droits humains. Voir nos interviews vidéos ci-dessous.

    Et Hiler?

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