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France - Page 23

  • 2015, élections par-ci, par-là: Grèce, France, Genève, Suisse, GB, Espagne...

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    Capture d’écran 2015-01-04 à 11.29.21.pngOn ne parlera que des pays où les élections ont encore quelques chances de changer sinon le cours des choses du moins les hommes et les femmes - un peu plus nombreuses en politique qu'à la tête des armées tout de même - qui tiennent le gouvernail démocratique. Par ordre d'entrée en scène, la Grèce, la France, Genève, la Grande-Bretagne, la Suisse et encore la France et l'Espagne, l'Italie peut-être... J'en oublie sans doute.

    Dans tous les cas, les populistes de gauche et de droite vont gagner du terrain. Sauf en Suisse peut-être. Partout, sauf en Suisse, la crise économique est profonde, meurtrière. L'avenir paraît bouché et sans espoir à beaucoup.

    Les dettes accumulées dans les dernières décennies, alourdies par le sauvetage des banques (2,5 milliard de francs pour sauver la Banque cantonale à Genève), privent les Etats des moyens d'action classiques. L'Europe va peut-être davantage injecter des fonds dans le circuit, si l'Allemagne y consent, mais, alors que le remède est discuter, il sera sans doute trop tard pour que l'effet s'en fasse sentir et dissuade les électeurs de sanctionner les partis au pouvoir.

    Partout, également en Suisse, une crise de sens désécurise la population. Elle est plus grave. Pour la conjurer, on s'éclate dans la consommation et ont grossi de rancœur.

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  • Défaite de Montebourg, défaite du Grand Genève?

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    forfaits fiscaux.jpgBons, mais pas bêtes, les Suisses! Les Zurichois avaient décidé de renoncer aux forfaits fiscaux. L'extrême-gauche du cru et les socialistes suisses, qui lui ont emboîté le pas, surfaient sur ce vote et expliquaient que l'abolition de l'impôt sur la dépense, accordé à quelques riches étrangers soucieux en migrant chez nous d'optimiser leur facture fiscale, ne coûterait pas grand chose aux collectivités suisses, faisant mine d'ignorer que deux tiers des budgets servent à financer le social, la formation et la santé. Mieux, un oui aurait, disaient-ils, montré notre vertu, si décriée sur le plan bancaire, en anticipant sur la prochaine exigence de Bruxelles.

    Il est vrai que les forfaits sont un peu la cerise sur le gâteau étatique, lequel est, en Suisse, l'un des plus petit des États de l'OCDE. Une cerise qui vaut un milliard, a calculé le ministre vaudois des Finances, qui additionne la TVA que paient nos forfaitaires sur la TVA. C'est peu en regard des quelque 190 milliards de francs que collectent et dépensent bon an mal an les communes, cantons et Confédération réunies du pays. Mais c'est toujours bon à prendre en ces temps où l'antienne des lendemains qui déchantent est le refrain préféré des gouvernements. Genève n'a pas fait cavalier seul. Le Canton s'est même payé le luxe, sous l'influence du bloc nationaliste (?) de refuser le durcissement de l'accès au forfait.  

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  • Le pain augmente, c'est un scandale

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    image.jpgL'été a été pourri. Les blés ont germé. Il va falloir importer. Donc préparez-vous, braves consommateurs, à voir les prix monter. La logique économique semble imparable. Elle sert les intérêts des meuniers et des boulangers. Deux raisons permettent pourtant de la mettre en doute.

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