L'été a été pourri. Les blés ont germé. Il va falloir importer. Donc préparez-vous, braves consommateurs, à voir les prix monter. La logique économique semble imparable. Elle sert les intérêts des meuniers et des boulangers. Deux raisons permettent pourtant de la mettre en doute.
La deuxième raison tient à la chute des prix du pétrole qui réduit le coûts de production de la farine et la cuisson du pain.
Quant aux salaires, c'est toujours la même équation à plusieurs inconnues dans laquelle entrent la concurrence, la technologie, la productivité...
Encore un mot. Avec un kilo de farine, on peut faire 40 croissants au beurre. Je vous laisse faire le calcul du coût de la matière première d'un croissant vendu 1 fr 30 pièce, sachant qu'il faut environ 1,3 kg de blé pour faire 1 kg de farine blanche. Sauf erreur, il y a pour 1,7 ct de blé dans chaque croissant au prix suisse, soit 1,3% du prix du croissant. Bon appétit!
Commentaires
Et allez savoir pourquoi....le motif donné aux producteurs pour différer le paiement des récoltes a été une surproduction! Vous avez dit bizarre!
Sachez que cela sera encore pire l'an prochain, puisque le service d'agriculture du canton de vaud a recommandé aux paysans de ne pas planter de blé cet automne. Vous allez constater toutes les jachères au printemps prochain. Cela sera magnifique.
Sachez encore qu'une jachère mise en place doit durer 6 ans en continuité.
Qu'au bout de ce temps, le terrain est foutu et qu'il faudra tout autant d'années pour le rendre productif à nouveau.
Vous direz merci aux politicos-écolos aux prochaines élections!