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Economie - Page 62

  • Migration/refuge à l'heure du dîner

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    migrants en hongrie.jpgCombien d'images avons-nous déjà vu et allons-nous voir encore à l'heure du dîner sur l'exode des migrants/réfugiés vers la terre non promise?

    Les journalistes font leur boulot (L'introduction du débat ce soir sur Infrarouge, renvoyé en seconde partie de soirée, n'évite pas le piège du pathos ni un plateau déséquilibré). Les garde-frontière font le leur.

    Les politiciens? Facile de leur tirer dessus. Chacun est partagé entre l'élan humanitaire et le repli défensif. La chaîne du bonheur repart à la quête philanthropique très XIXe. L'argent qu'elle collecte est sans doute utilisé à bon escient. Mais, en l'occurrence, je ne crois pas que ce soit son rôle. Le problème n'est pas une question d'argent, c'est une question politique d'ouverture et de mobilisation.  

    Personne n'a de solutions simples. Normal il n'y en a pas. L'Europe et la Suisse peuvent sans doute accueillir quelques centaines de milliers de migrants en plus. Elles n'ont d'ailleurs pas le choix. Au fait, combien y a-t-il d'abris de protection civile en Suisse. Et combien de temps étions-nous sensés y passer en cas d'attaque thermonucléaires des rouges?

    Parmi toutes les images, celle qu'a retenue The Economist me bouleverse plus que les autres. Elle montre la pression éperdue des migrants et le cordon qui se déchire des militaires. La vague des malheureux phagocyte littéralement les uniformes, tandis que deux enfants choqués s'échappent. Que seront-ils dans vingt ans? Et nous?

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  • 80 millions de francophones, c'est une prison

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    image.jpgIl y a déjà quelque temps, un savant avait, sur France Culture, comparé la connaissance à la surface d'un ballon de baudruche. Au début, disait-il, le ballon est à peine gonflé, un seul homme pouvait alors saisir la totalité ou presque de la surface et connaître toute la conaissance alors connaissable - encore que je me demande si Aristote aurait été capable de faire du feu avec deux silex.

    Plus la connaissance augmentait, plus le ballon se gonflait et sa surface s'étendait, rendant l'omniscience rapidement impossible. Aucun savant ne sait tout. Pire, ajoutait le savant de France Cul, la surface s'étirant plus vite que le volume (au carré du rayon). Très vite des îlots de connaissance sont apparus à sa surface entourés de mers puis d'océans d'inconnus. Pire encore, chaque îlot a développé son vocabulaire pour désigner son domaine de connnaissance qui devient inconnu ou abscons à l'oreille des savants des autres îlots. 

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  • Guerre en vue contre les tamalous

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    image.jpgInfoSantéSuisse  https://www.santesuisse.ch/fr/srv_pub_kat.html?catalog.id=32, la revue des caisses maladie suisses n'est sans doute pas une lecture de vacances. Je l'ai pourtant emporté dans mes bagages et ne regrettent pas sa lecture. Pas de scoop, mais quelques articles qui donnent son titres a ce billet. Les tamalous sont une espèces en cours de croissance accélérée. J'en fais désormais partie. Et je m'apprête à coûter plus à l'assurance maladie qu'à y contribuer. 

    Et je mesure soudain cette perspective, connue mais qui interpelle tout de même, qu'à l'âge actuariel de ma mort, comme disent les gérants des caisses de retraites qui sont confrontés au taux zéro et ceux de l'AVS dont la base cotisante fond de même, il n'y aura, toutes choses égales par ailleurs, comme disent les mathématiciens qui concoctent les modélisations du futur, que deux actifs par tamalou, alors que nous sommes encore quatre à supporter le coût d'un tamalou actuel. 

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