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Economie - Page 43

  • En marche

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    La dernière publication de Public Eye interpelle. Elle focalise sur les travailleurs de la première étape de l'industrie mondialisée de la chaussure, celle de l'ouvrier anonyme exploité au fin fonds d'ateliers inconnus dont le salaire est de 2fr 80 pour une paire de godasses vendue en Suisse 120 fr. 

    Public Eye ne dit pas le salaire des autres travailleurs qui s'activent tout au long de la chaîne de production-vente: celui des transporteurs, des employés des grossistes et des détaillants, des fonctionnaires des douanes et de ceux qui collectent la TVA, des juristes qui assurent la probité des contrats, des financiers au service des grands capitalistes où des caisses de pension...

    On se dit cependant que si le salaire des ouvriers de la chaussure était augmenté de moitié, voire doublé, puisque, selon le dossier, certains salaires seraient inférieurs de moitié (et même bien plus comme en Albanie) au salaire minimal du pays, le consommateur final, nous, ne débourserions que 2fr 80 (sans compter la TVA).

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  • Les rentiers actuels de l'Etat de Genève vont-ils passer à la caisse?

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    De combien de milliards la dette du canton de Genève va-t-elle exploser pour assurer aux 35'O00 fonctionnaire actuels leurs rentes de retraite? Le communiqué du président du gouvernement, François Longchamp, ne le dit pas. 4, 5, 6 milliards? Qui s'ajouteront au plan de recapitalisation voté quand la CPEG a été créée: 170 millions par année jusqu'en 2052.

    Il dit juste que le capital détenu par la CPEG suffit à peine à payer les rentes des retraités actuels (dans l'hypothèse où l'Etat de Geneve cessait de fonctionner). Il n'y a donc pas un francs pour payer les retraites des fonctionnaires actifs. Cependant, leur contrat de travail fixé par la loi leur assure bien une retraite fondée encore sur leur dernier niveau de salaire et non sur les cotisations qu'ils et que l'Etat versent chaque mois à la CPEG. 

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  • François sera président des Français

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    force tranquille.jpgAutant le débat, lundi soir sur TF1, des cinq grands présidentiables était difficile à suivre et sans grand intérêt au fond, autant l'interview serrée de François Fillon sur France 2 est éclairante. Fillon est imperturbable, tenace et pertinent. Un seul exemple, il prône la préférence nationale sans le dire mais en disant comment le faire. 

    Il réclame que les travailleurs détachés polonais ou roumains paient les mêmes charges sociales que celles auxquelles sont soumis les travailleurs français. Et, à ceux des ses amis libéraux qui contestent ces prélèvements, considérant qu'ils sont excessifs par rapport au filet social dont bénéficient ces travailleurs détachés chez eux, il lance l'idée de verser dans un fonds européen, qui collectiviserait ses charges sociales payées "en trop", créant l'embryon d'une politique sociale européenne. On peut rêver, mais c'est bien joué.

     

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