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Economie - Page 31

  • Serai-je plus intelligent?

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    intelligence artificielle.jpgça doit être la troisième ou quatrième recension du dernier bouquin d'Eric Sadin parue ces jours dans les médias hexagonaux, le philosophe de 34 ans publie à l'Echappée "L'intelligence artificielle ou l'enjeu du siècle". Dans un entretien à Libération - Intelligence artificielle : «De plus en plus de spectres vont administrer nos vies» - je retiens notamment cette remarque: Au fond ces système computationnels sont dotés d'une singulière et troublante vocation: énoncer la vérité.

    Énoncer la vérité, c'était naguère le lot quasi exclusif des prêtres qui lisaient les voi(x)es de Dieu dans ses livres. C'est plus prosaïquement l'affaire des hommes devant le juge dans son domaine normé, celle aussi des journalistes dans la contingence parfois étroite de l'actualité, des scientifiques encore - quoique ces derniers devraient cultiver plutôt le doute que l'affirmation péremptoire. Plus ils explorent les territoires inconnus, plus ils soulèvent la poussière des question(nement)s.

    C'est donc l'affaire désormais de l'IA.

     

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  • Robot bineuse à Charrot

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    Il y a quelque temps, j'ai évoqué les épinards pleins de mauvaises herbes d'un maraîcher député, devenu bio  - le maraîcher, pas le député qui lui est toujours PLR. Il y en avait tant de mauvaises herbes que la culture avait complètement disparu. Peut-être que cela n'a pas d'incidence pour transformer les dits épinards en bonne soupe, mais quel boulot s'il faut séparer le bon grain de l'ivraie. Heureusement, dans un temps pas si lointain, des robots bineuses viendront prêter main forte aux cultivateurs. 

    Il se trouve qu'en ce dimanche d'été indien sans fin, la lecture de The Economist m'a à nouveau mis sur la piste des futurs bras qui permettront une culture bio économique. 

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  • Charrot les poireaux et les initiatives verte et gauchiste sur l'agriculture

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    croix de charront et souvenraineté alimentaire.jpgCharrot, c'est un hameau de ma bonne commune, connue de Genève à Romanshorn et même plus loin pour son quotidien bouchon de Bardonnex sur l'autoroute A1, parce que des autorités, incapables ou optues, ne sont pas fichues de doubler la plateforme douanière franco-suisse ou de laisser circuler les gens sans qu'aucun garde-frontière, ni chicanes n'entravent le trafic, comme c'est le cas à toutes les autres douanes du canton (sauf donc sur l'axe autoroutier - il y a des logiques qui m'échappent).

    Les poireaux, c'est une des cultures maraîchères que la famille Vuillod cultive depuis des générations autour du hameau. La famille Vuillod est spécialisée dans la quatrième gamme, soit les légumes prédécoupés, lavés, ensachés, bref prêts à l'emploi et, pour partie, prémâché puisqu'elle livre aussi des quintaux de soupes aux hôpitaux. Depuis peu, la ferme Vuillod est bio, ce qui fait qu'on peine à distinguer parfois les herbes et les poireaux, épinards et autres légumes dans les champs de Charrot les poireaux.

    Si je vous en parle, c'est que son patron, Georges Vuillod est aussi député PLR au Grand Conseil genevois, et se trouve fort dépourvu, comme quelques autres membres de sa corporation, à l'approche de la votation du 23 septembre sur les deux initiatives agricoles, celle des Verts et celle d'Uniterre.

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