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Economie - Page 128

  • Evian Genève Servette, ça vous dit?

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    evian fc.jpgCe mercredi 24 juin, le club Olympique Croix-de-Savoie changera de nom, annonce l'hebdomadaire Le Messager dans son édition de jeudi dernier. Après une délicate négociation entre les communes concernées - Gaillard aux portes de Genève où il est né en 1924, Thonon où l'équipe évolue et Evian où règne son principal sponsor, le PDG Frank Riboud, le club de football haut-savoyard, qui rêve toujours de monter en deuxième division, sera baptisé Evian-Thonon-Gaillard FC. D'ici à ce que le raccourci Evian FC s'impose dans les gazettes, il n'y a qu'un pas que tout le monde a déjà franchi: le maillot de la dernière nouvelle recrue affiche la couleur sans ambituïté.

    Voilà peut-être une deuxième bonne raison de soutenir le CEVA - la première est celle des militants de 500 mètres de ville en plus qui voudrait installer la gare centrale de Genève à la Praille - Evian sera à 40 minutes du stade de La Praille. Maintenant que le grand patron de Danone et des eaux d'Evian tient les rênes du club, il se trouvera peut-être bien quelques banquiers genevois et/ou quelques entreprises françaises lorgnant le marché suisse pour se passionner pour le football. Evian-Genève-Servette FC, de quoi donner un creuset à la région et une chance au stade de Genève de briller un jour dans le Championnat de France et d'Europe. A moins qu'une hypothétique équipe Nestlé Lausanne Genève ne relève le gant.

    Il est urgent de se bouger à Genève avant que Thonon ne construise un trop grand nouveau stade. Sans attendre, Evian FC pourrait jouer à Genève. Le président d'Evian FC n'est pas inconnu des Genevois. Il s'appelle Patrick Trotignon.

  • David gagnera-t-il face au Goliath administratif?

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    hiler souriant.jpgLa nouvelle passera sans doute inaperçue du grand public. Pourtant la révolution budgétaire est (enfin) en marche à Genève. En 2011, l'Etat de Genève sera entièrement piloté au travers d'une cinquantaine de programmes de prestations. Le budget de l'Etat pourrait ainsi tenir en deux ou trois pages.

    Finis les centres de responsabilités et les innombrables lignes budgétaires qui donnaient un semblant de transparence au ménage public et un semblant de pouvoir au Grand Conseil, mais qui avaient surtout pour effet de brouiller toute lecture politique pertinente de cet acte majeur qu'est l'allocation des impôts aux différentes tâches publiques.

    Dans sa séance d'aujourd'hui, le Conseil d'Etat a défini les fameux 50 programmes, annonce le communiqué de presse hebdomadaire du gouvernement. Mais il n'en donne pas la liste. Il explique aussi que cette nouvelle manière de préparer le budget permettra des "comparaisons pertinentes avec des cantons aux caractéristiques similaires", sans dire lesquels. Je me réjouis de cette comparabilité sans trop y croire.

    Voilà des décennies que la Confédération tient des statistiques sur les coûts comparés des grandes politiques publiques, sans que jamais les députés s'en soient réellement saisies pour s'interroger sur le prix de revient des prestations genevoises, dont la facture est presque toujours supérieure voire très supérieure à des cantons comparables. Mais saluons à ce stade la ténacité de David. Gageons que le Goliath administratif n'a pas dit son dernier mot.

    Question conservera-t-il les finances ou reprendra-t-il le département du Territoire? Cruel dilemme. La réforme du budget pourrait y succomber ou être dénaturée.

    A lire d'anciennes notes sur le sujet ici et , où l'on constate que Genève n'est pas pionnier en la matière.

     

  • Et si Raiffeisen faisait comme Migros?

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    L'économie sociale et solidaire (ESS), c'est quelque chose entre l'économie informelle - le travail de la mère de famille exclu du produit national brut - , les jobs à mille francs - l'Etat paie un complément d'un salaire de mille francs versé par une entreprise à un employé à productivité différente - et le micro-crédit - des banques prêtent à des TPE (très petites entreprises), peu, mais n'exigent que l'honneur et le travail comme garantie.

    Bref l'ESS, pour paraphraser une pub célèbre, ça a le couleur de l'économie de marché, le goût de l'économie de marché, mais ce n'est pas de l'économie de marché. C'est néanmoins le moyen de donner des jobs - voire d'en créer - à  ceux pour qui le marché - le vrai, le concurrentiel, le mondialisé - est trop dur, trop exigent, inadapté à un handicap physique ou psychique qu'il traîne, qu'il on hérité, qu'il ont acquis. La poisse, la maladie, le désamour.

    L'ESS aura bientôt sa chaire universitaire