Il y a 15 mille ans, Lausanne jouissait du climat que l’on trouve aujourd’hui à 2000 mètres d’altitude. Comment le sait-on? Parce qu’on a trouvé un squelette d’une marmotte non loin de la gare du chef-lieu vaudois. Heureusement que la terre s’est réchauffée depuis. Sans cause humaine apparente.
Ma chère RTS, dont le métier est d’égrener les nouvelles du chapelet de l’actualité, nous sert donc cet anachronisme, sans commentaire ni explications, juste après avoir annoncé l’enfer ici-bas - nouveau rapport du GIEC oblige - que nous promet donc le réchauffement climatique, notre faute à nous. Pas un incendie, inondation, glissement de terrain qui n’ait pour cause désormais notre gourmandise que dis-je notre accaparement irresponsable des ressources combustibles enfouies sous nos pieds, sans raison ni objet, depuis des millions d’années.

La pandémie sera en août un passé simple, estime notre ministre suisse de la santé. Sans doute l’hiver favorisera-t-il ici et là quelques foyers épidémiques. De quoi échauffer les gazettes. Mais il y a fort à parier que l’agenda politique sera revenu au monde d’avant, soit au réchauffement climatique. «Hd», pour haute définition de son petit nom Heidi, est déjà sur les charbons ardents. Le joueur pur (entendez