A nouveau, le mot guerre surgit pour dénoncer les attentats de Bruxelles. Le Figaro titre son éditorial La guerre de tous et appelle les Européens au réveil au soutien de la France au Sahel et en Syrie. L'éditorialiste va jusqu'à qualifier l'attentisme qui a prévalu jusqu'à présent de honteux. Ce serait bien trop simple. Les bombardiers sont parfaitement incapables d'éradiquer le cancer terroriste qui développe ses métastases dans le monde musulmans.
Le ministre suisse des Affaires étrangères, Didier Burkhalter, a eu lui le courage de dire ce soir sur la RTS que c'est la pauvreté qui alimente les troupes de Daech et des autres mouvements djihadistes.
C'est une toute autre guerre qu'il faut mener. Une guerre de tous en effet. Mais qui ne se gagnera pas par des moyens militaires.
Bien sûr, il ne faut pas être naïf.
Qui les entendra ces musulmans qui disent leur dégoût, leur horreur de Daech et de ses affidés meurtriers, qui n'en peuvent plus que leur religion soit salie par des assassins, que leur croyance soit dénoncée comme explicative du terrorisme et de l'embrigadement de jeunes (d)écervelés! Je remercie mon ami Gorgui Ndoye de le dire ce matin dans son