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Démocratie - Page 97

  • Geneve, le budget 2017 electoral(iste) d'un gouvernement sans majorité

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    image.jpegLes comptes 2017 de l'Etat de Geneve, dont le chiffre d'affaires dépasse 8 milliards de francs (c'est plus du double du budget de la région Rhone-Alpes qui vient d'être agrandie à l'Auvergne), seront connus quelques jours avant le premier tour de la prochaine élection du gouvernement genevois, que la Constituante a déplacée au printemps 2018.

    Le projet de budget pour l'an prochain ne peut donc pas être qualidié d'électoraliste. Pourtant il en a tout l'air. Il est en revanche clairement le fruit d'un gouvernement sans majorité au Grand Conseil, qui doit, de surcroît convaincre à l'automne 2017 les citoyens Genevois d'accepter la plus formidable baisse d'impôts de l'histoire genevoise, la troisième réforme de la fiscalité des entreprises qui va amputer la recette du canton sur les personnes morales d'un tiers. 

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  • Les journalistes tombent de leur chaire

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    immo journaux.jpgFrédéric Gonseth, cinéaste, président de Médias Pour Tous, énumère dans Culture en jeu six fausses idées en vogue sur les médias suisses, menacés, à son avis et au choix, de disparition, de rachat par l'étranger ou de tomber sous la coupe de forces conservatrices. Le Courrier a retweeté, pardon reproduit ces textes dans ses éditions imprimée et web de ce lundi. Un séminaire doit penser l'avenir des médias le 14 novembre à Soleure.

    Jusqu'en l'an 2000, les médias ont vécu - bien voire très bien - grâce aux annonces immo et emploi. Une vraie mine d'or. Que la désintermédiatisation, la relation soudain directe entre l'offre et la demande grâce à une nouvelle technologie, l'Internet, a fait disparaître tout simplement en moins de dix ans. Le filon s'est épuisé, volatilisé.

    Puis sont nés l'iPad et Facebook.

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  • Les économistes sont des météorologues qui voudraient faire le beau temps

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    thune 5 fr.jpgLe franc fort, un bien ou un mal? Le franc fort mépuré la force et la résilience de l'économie suisse et le souci de quelques étrangers fortunés de protéger (relativement) leurs biens. Il est la préoccupation des Suisses depuis longtemps (les consommateurs s'en plaignent moins que les travailleurs et encore moins que les exportateurs). La plainte est récurrente depuis que la Banque nationale, sous la pression de la planche à billets europenne (assouplissement quantitatif ou quantitative easing si vous préférez, dans ce monde qui ne comprend que l'anglais - et encore), que la BNS donc s'est trouvée contrainte de s'y mettre aussi, tout en laissant à nouveau flotter le francs qu'elle avait arrimé à l'euro depuis 2011, au taux de 1 fr 20.

    Du jour au lendemain, on s'en souvient, les acheteurs de biens et de services suisses virent leurs factures flamber de 20% et plus, mais assez vite moins en raison des efforts consentis par les entreprises et leurs travailleurs (efforts dont la fonction publique a été peu ou pas solidaires). Depuis, le franc fort est devenu la rengaine plaintive des exportateurs (plus d'un francs sur trois est gagné grâce aux marchés, une vérité qu'on ne rappelle jamais assez dans ce pays volontiers xénophobe).

    "Le franc fort", c'est aussi le dernier opuscule de l'économiste PLR vaudois Jean-Christian Lambelet. 

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