Elle est bien réveillée la Chine! (Peyrefitte l'avait déjà constaté il y 20 ans tout juste) Depuis le 1er octobre, nous dit Myret Zaki dans le dernier Bilan, sa monnaie est entrée dans la cour des grands. Le yuan représente 11% des monnaies qui fondent les droits de tirage spéciaux du FMI. Est-ce la consécration suprême? C'est la première fois que le FMI accepte la monnaie d'une dictature dont le moteur interne est la corruption.
Dans "China's Crony Capitalism: The Dynamics of Regime Decay", Minxin Pei, un intellectuel Chinois de Shanghai, expatrié, qui semble faire autorité outre-Atlantique, dont The Economist fait la recension cette semaine, décrit le mécanisme pervers. Selon Pei, la campagne anti-corruption de Xi ne serait qu'une comédie. Elle ne s'attaque qu'aux effets pas aux causes fondamentales.