"Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France". L'expression paysanne de Sully, ministre d'Henri IV, vaut-elle toujours? La sécurité alimentaire doit-elle être limitée aux frontières nationales des Etats, héritées souvent du hasard et de la nécessité, de l'ambition des puissants aussi et quelquefois de la volonté, plus ou moins instrumentalisée des peuples? C'est à cette question que l'OMC doit répondre cette semaine à Genève.
Démocratie - Page 275
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Libéralisation et régulation
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Des entreprises citoyennes
La bonne gouvernance, c'est aussi des entreprises citoyennes. C'est ainsi que les Verts et une partie de la gauche (lire ici et là) ont récemment actionné leur cavalerie parlementaire à Genève (à Lausanne aussi), pour exiger que les représentants des Services industriels au conseil d'administration d'Energie Ouest Suisse s'opposent à toute nouvelle centrale nucléaire. Logique, la Constitution genevoise interdit la construction de toute centrale nucléaire... sur le territoire du canton. Non contents de nous entretenir dans la fiction que nos TPG ne carburent qu'à l'électron propre, les Verts, tels des fraisiers, veulent implanter leur idéologie antinucléaire loin à la ronde. On attend semblable activisme à propos du PIB de la BCGe, de la taxe antipollution des avions et de l'interdiction de la vente d'eau en bouteille.
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La corruption selon le président russe
Eclipsée par l'heureuse et sensationnelle libération d'Ingrid Betancourt, l'interview que le nouveau président russe a donné à huit journaux, dont Le Figaro, des pays du G8 qui se réunissent lundi au Japon vaut une lecture attentive. Pas seulement parce que la Russie forte de ses matière premières, pétrole et gaz en tête, est redevenue un acteur clé de la scène internationale et entend désormais y jouer à nouveau les premiers rôles. Deux propos de Dmitri Medvedev ont retenu mon attention. Notamment ceux sur la corruption et sur l'exercice du pouvoir.