Quand donc le tabou du déclassement d'une nouvelle grosse tranche de la zone agricole genevoise va-t-il tombé? Voilà trois ans qu'on nous dit que Genève hébergera 100'000 habitants et 70'000 emplois de plus d'ici 2030. Or personne ne connaît l'emprise exacte du projet d’agglomération franco-valdo-genevois sur la zone agricole. Martine Roset, viticultrice et maire de Satigny, est en charge du dossier à AgriGenève. Elle attend avec impatience des réponses des autorités. Combien d'hectares seront donc soustraits à la culture? Quels impacts pour les agriculteurs concernés et pour l'alimentation des Genevois? Et quelques autres questions brûlante du type: à quel prix ces terres seront-elles négociées? Et qui seront les heureux gagnants du plus formidable jackpot politique des ces cinquante dernières années?
Reprenons dans l'ordre.
Il est de bon ton de s'émouvoir de l'anonymat derrière lequel se cachent nombre d'internautes au prétexte - honorable sans doute - qu'en démocratie tout un chacun devrait avoir le courage de ses opinions et le droit et même le devoir de les exprimer à visage découvert. Cette règle s'applique dans la presse, où rares sont les journaux qui publient des lettres de lecteurs non signées et l'indication de la source est une des règles cardinales de la crédibilité de l'information. Tout le contraire sur la toile. L'anonymat, le masque, le pseudo règnent en maître. Les signatures sont l'exception.
Faut-il importer le modèle démocratique amércain? Les Suisses aussi pourrait élire leur président au suffrage universel direct. Le socialiste vaudois Maillart et l'UDC zurichois Blocher sont d'accord sur ce point.