- 1968 : Brigitte Bardot
- 1978 : Mireille Mathieu
- 1985 : Catherine Deneuve
- 1989 : Inès de la Fressange
- 2000 : Laetitia Casta
2010...
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2010...
Souvenez-vous, en 2003 et plus encore en 2007, la fierté des Genevois lorsqu'Ernesto Bertarelli est rentré avec l'aiguière d'argent à Genève.
"Le Conseil administratif de la Ville de Genève a vécu avec un bonheur intense et une fierté légitime votre éclatante victoire en Coupe de l'America. Vous avez, vous et votre équipe, réussi le pari inouï de ramener ce prestigieux trophée en Europe, après 152 ans d'exil." écrivait le maire de Genève André Hediger en 2003.
Qui a fait le voyage de Valence cette année pour soutenir Alinghi? Pourquoi ce désintérêt soudain? Savait-on que le bateau suisse allait perdre face à l'Américain Oracle? Que n'a-t-on pas entendu sur le duel des milliardaires sur le tapis vert et puis ces derniers jours en mer?
Il y a un mélange de violence, de beauté et d'héroïsme dans Invictus, le dernier film de l'icône américaine Clint Eastwood. Je ne suis pas particulièrement un fan de rugby - un sport de bruts joués par des gentlemen - sans doute parce que je ne l'ai jamais pratiqué et que l'interruption incessante du jeu, comme dans le football américain, émiette le déroulement de la partie.
Dans Invictus la caméra suit le ballon au plus près. Elle se jette dans de la mélée, bouge avec les joueurs, court avec eux, s'élève dans le airs sous les olé d'un public transcendé. On ressent la sueur, les gnons, la force, la volonté de vaincre, le bonheur de la victoire. On voit la balle vriller sur elle-même pour ne pas dévier de sa trajectoire. On imagine la scène en 3D. Le ralenti magnifie le jeu, le public, le président. Comment ne pas se laisser emporter. Un très bon moment de cinéma. Mais...