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Démocratie - Page 108

  • L'arabe comme seconde ou troisième langue!

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    image.jpegChaque jour, je lis les blogs édités sur le site de la Tribune. Parfois je m'en vais butiner dans d'autres prairies. J'y trouve toujours des fleurs, des fruits savoureux, des réflexions que je partage, d'autres qui m'interpellent, d'autres encore qui me choquent et que j'essaie de comprendre. Sur Facebook, on trouve aussi des propos stimulants, noyées dans beaucoup de banalités. Tweeter alerte et pousse les portes de l'Internet qui sont innombrables. 

    Parmi les blogs de la Tribune, j'aime en particulier celui de Rémi Mogenet. Enseignant et poète dans la vallée verte, il me fait découvrir ce que l'école genevoise m'a toujours caché, la littérature savoyarde, ses sources mystiques et mythiques, ses légendes, bref tout un monde fabuleux, qu'il présente souvent en c'ontre-point au rationalisme parisien régnant. 

    Son dernier billet met ce rationalisme au défi. Celui d'introduire l'apprentissage de la langue arabe dans l'enseignement général. Je trouve cette proposition admirable. Elle serait une formidable main tendue au monde méditerranéen et moyen oriental qui nous effraie tant.

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  • Dans deux ans, on réélira le gouvernement genevois

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    Le Premier de l'An, j'ai remis la main - grâce du rangement - sur le petit opuscule commis par un commis de l'Etat de Genève, proche du pouvoir, il y a huit ans (deux législatures sous l'ancien ordre constitutionnel, lequel ordre n'était pas encore régi par un président durable). André Klopmann brosse par le petit bout de la lorgnette un tableau sociologico-historico-politique plutôt désabusé de la Genève contemporaine, dans laquelle l'auteur regrette de n'y plus trouver l'Esprit, dont la cité fut, dit la légende, investie, par la grâce de quelques confluences humaines, qui font du lieu rien moins, de l'avis de l'auteur, que le centre de l'Europe, sinon du monde.

    En postface, Klopmann cite trois événements survenus à l'automne 2007 qui, si je l'ai bien compris, tempèrent un peu les raisons de son pessimisme: l'échec pour la deuxième fois d'Ueli Maurer dans sa tentative d'être un des deux sénateurs de Zurich à Berne..., l'exclusion trois semaines plus tard de Blocher du Conseil fédéral, deux faits remarquables et ce bémol: l'élection le 15 novembre 2007 du vigneron-encaveur de Peissy, le citoyen, UDC lui aussi, Eric Leyvraz à la première vice-présidence du Grand Conseil genevois, "une élection inattendue qui a rompu un tournus éprouvé", note l'auteur.

    Que dirait le publiciste aujourd'hui de l'élection de deux UDC pur sucre au Conseil fédéral, dont un est ministre des Finances, de la montée du MCG à Genève et de l'élection d'un des siens - un étrange transfuge - au Conseil d'Etat et d'un autre - un Genevois qui n'a pas sa langue dans sa poche - à la présidence du Conseil municipal de la Ville? Genève est-il affecté du syndrome tessinois? En 2018, verra-t-on l'élection de trois magistrats du bloc national au gouvernement?

    Esprit de Genève, où es-tu? Es-tu galvaudé par les populistes bornés ou souffres-tu de l'absence (momentanée?) de grands hommes et de belles âmes?

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  • Une bonne année...

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    Se souhaiter une bonne année, quoi de plus normal, quoi de plus banal, quoi de plus essentiel pour un vivre ensemble qui ne sait plus trop la nature du fil qui le tient ni celle du couturier. Contrat social, cher à Rousseau, fatalité, sentiment d'appartenance, lieu de naissance qui, là, vous fait Français de parents étrangers et ici vous maintient étranger des générations durant alors que la langue de vos parents et leurs traditions peuvent vous être étrangères...

    Se souhaiter une bonne année n'est pas sans effets pervers. Imaginer une année sans accident, sans maladie! Personne pourtant ne souhaite la mort des carrossiers ni la mise en péril des professionnels de la santé. Et si vos vœux de prosperité se réalisaient pour tous, combien de services sociaux tomberaient soudain au chômage...

    Quant aux vœux de bonheur, on les adresse aux amoureux qui officialisent leurs relations (sachant qu'un couple sur deux éclatera), plus tant au tournant de l'an. Le temps présent est-il à ce point maussade que le bonheur ne soit même plus le but commun comme au temps des lendemains qui chantent? Je ne crois pas que le monde soit moins sûr. 

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