"Je suis inquiet car les dons ont diminué." Datée du 15 août, fête de l'Assomption, qui ne fut donc pas chômée au 13 rue des Granges, la lettre de l'abbé Pascal Desthieux, pas encore vice-évêque de Genève, mais en charge des quelque 200'000 catholiques du canton, la lettre s'alarme d'une diminution sensible des dons cet été. Bref, l'église est dans le rouge vif et devra sans doute restructurer.
Or sur ce point, c'est le silence radio total. Le vicaire épiscopal lance un appel mais ne rappelle pas ce qu'il fait des dons (3 millions en 2015, 15% de moins déjà en 2016). Il ne dit rien surtout du patrimoine immobilier de l'église. Celui-ci est-il correctement géré? Pourrait-il dégager davantage de moyens? La réponse est évidemment oui.