Deux petits faits locaux dans le maelström global m'ont inspiré le titre de ce billet.
Dans la Tribune, je découvre l'enjeu caché de l'élection complémentaire d'un adjoint au maire de Troinex: une nouvelle route qui doit relier un jour le Bachet-de-Pesay à la douane de Pierre-Grand et soulagera assure la candidate PDC, Béatrice Hirsch, le trafic des frontaliers à travers Troinex. Son adversaire, Fabrice Calame, n'y croit pas et récite le credo écolo pour qui une route est un aspirateur à voitures. Point barre.
Le deuxième élément de ce billet se niche dans le supplément immobilier du bimensuel Bilan reçu ce jour. On y voit une maison cossue que l'agence situe "proche de Troinex" (cliquer sur l'image pour l'agrandir). Or cette "modeste" bâtisse, donnée naguère à Caritas Genève par feue sa propriétaire, dont la valeur s'affiche à 5,9 millions, est l'une des belles maisons de Landecy, un village de la commune de Bardonnex. Troinex, c'est sans doute plus chic, Bardonnex, ce sont les bouchons quotidiens créés par le plus gros filtre de l'aspirateur à voitures du canton, la douane franco-suisse de l'autoroute sur A1.

L'information diffusée hier 1er avril sur ce blog, faisant état d'une prochaine construction de l'école communale de Bardonnex non plus à Compesières mais à La Croix-de-Rozon et de l'abandon collatéral du projet de déclassement de la zone agricole jouxtant la salle communale, a été formellement démentie par un communiqué officiel de la mairie. "Des plaisantins ont pris leurs rêves pour réalité", écrivent les autorités communales, qui disent envisager le dépôt d'une plainte contre x pour atteinte à leur crédit.