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Air du temps - Page 82

  • Un réd en chef passe du côté de la "force obscure"

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    dynamic group.jpg«Le journalisme est un métier noble, mais ce n’est pas le seul». Etrange citation, qui laisse donc entendre qu'il y a une hiérarchie dans la noblesse des métiers, comme si l'éboueur ou le plombier n'était pas aussi nécessaire à la société. Cette citation est devenue un titre dans 24 Heures, hier sur le site web, aujourd'hui dans sa version imprimée. Elle annonce que le patron de la rédaction va quitter le navire à la fin de l'année. Pour rejoindre le "côté obscur de la force". Tout un programme.

    Thierry Meyer a bien raison de changer d'air. Il fait mieux que les deux mammouth du Conseil d'Etat du plus gros canton de Suisse romande, Broulis et Maillard, qui ont rempilé pour cinq ans, tous deux convaincus qu'ils sont indispensables à la liberté et à la patrie. Réélus par acclamations par un peuple vaudois fidèle, le doigt sur la couture. Les rédacteurs en chef, eux ne sont pas élus. Ils sont nommés par un propriétaire, lequel, dit-on, a été surpris de la défection surprise de sa tour lausannoise.

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  • Islam: pourquoi Mireille Vallette n'est pas entendue

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    radicalisme dans les mosquees vallette.JPGAu début du mois de mai, j'ai reçu, comme d'autres journalistes, "Le radicalisme dans les mosquées suisses", le dernier ouvrage de Mireille Vallette, imprimé en Serbie par Xenia. J'en ai survolé le 30 premières pages. Puis la présidentielle française, les votations du 21 mai et toutes sortes d'autres événements plus ou moins importants ont occupé mon temps et l'ouvrage est resté en plan.

    Lundi, autour d'un café, Mireille Vallette m'a demandé pourquoi aucune recension de son ouvrage n'avait paru dans la presse romande, aucun écho même de la part de journalistes qui suivent attentivement le dossier islam. 

    J'ai repris donc son ouvrage en ce jour d'Ascension (la Résurrection du Christ est affaire de foi et donc de folie, son Ascension est affaire de liberté, de notre liberté, nous qui sommes de ce fait seuls face aux questions essentielles, existentielles qui taraudent de temps en temps les humains, croyants ou pas).

    Et j'ai trouvé aux pages 116 et suivantes  la raison de l'ostracisme dont est ma consœur, amie et lanceuse d'alerte genevoise se dit victime.

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  • Troinex ma voisine fête le bicentenaire de son divorce

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    bicentenaire troinex.jpgLa commune de Troinex n'y va pas par quatre chemins. Cette fin de semaine, elle ferme les routes qui la relient à ses voisines, Bardonnex à l'ouest et Veyrier à l'est. Impossible d'aller faire ses emplettes locales au marché Chavaz sans passer par la France et les douanes de Pierre-Grand, de Bossey ou de Veyrier ou par le chef-lieu de Genève sud, soit la cité sarde, Carouge, que quelques politiciens en panne d'audience voudraient marier avec Lancy.

    Troinex fête le bicentenaire de son divorce d'avec Veyrier, le 30 mai 1817. Entre les deux villages, il n'y avait pas que des marais, mais aussi deux histoires, deux peuples: les catholiques de Veyrier qui avaient perdu le pas de l'Echelle lors de la création du canton en 1815, et les bourgeois protestants de Genève qui avaient bâtis leurs maisons de campagne du côté de Troinex, dans les anciens territoires du prieuré de Saint-Victor, nationalisés en 1543 au détour de la douloureuse histoire du Genevois, alors occupé par les Bernois, après la Réforme. Bref deux communes antinomiques.

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