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Air du temps - Page 41

  • Si Zurich avait la taille de Genève, combien de frontaliers?

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    frontaliers Genève Zurich.jpg

    Il faut arrêter de tirer à vue sur les frontaliers dont l'augmentation de l'effectif est mis en exergue par la presse et l'office cantonal de statistique. Ces travailleurs contribuent à la richesse de Genève autant que les Genevois. Ils disposent de compétences que les chômeurs n'ont malheureusement pas ou exercent des fonctions que les habitants du canton rechignent souvent à exercer. La part des impôts qu'ils paient est bien supérieure à celle qui est rétrocédée à leur commune de résidence.

    Mais surtout, les frontaliers n'existent en nombre à Genève, (ainsi qu'au Tessin et dans une moindre mesure à Bâle) qu'en raison de l'existence d'une frontière nationale.

     

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  • Le tocsin pour le climat. Mais dans quel état j'erre?

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    cloche en verre.jpgAinsi notre vicaire épiscopal demande à nos clocher de sonner le tocsin pour le climat, samedi, entre 14h30 et 14h35, en solidarité avec les églises suisses et les mouvements chrétiens. "Les organisations chrétiennes de l’Alliance climatique, écrit Pascal Desthieux, demandent aux paroisses de toute la Suisse de soutenir le mouvement pour le climat en réglant l’horloge de leurs églises sur midi moins cinq ce samedi 28 septembre 2019 et/ou en faisant sonner les cloches des églises à 14.30 heures. 

    Cette solidarité sonore me paraît fort discutable. 

    Sonner le tocsin contre le réchauffement climatique (ou pour le climat?) et pourquoi pas contre Trump, pour Greta, contre Poutine et pour je ne sais qui... le page? Et pourquoi ne sonne-t-on pas le tocsin tous les vendredi contre le consumérisme, pour le véganisme, contre le chauffage des appartements (et des églises vides) et pour les éoliennes sur nos monts quand le soleil...?

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  • Une semaine sans viande et une sans chauffage

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    thermometre paris.jpgMais que fait la police! Ce que je reproche un peu aux marcheurs climatiques, tous âges confondus, c'est que la peur les motive - la peur de la canicule, de la montée des eaux, de la fonte des glaciers, des ouragans - et non un monde plus juste et plus pacifique. Ce que je reproche un peu aux marcheurs climatiques, c'est que l'Etat doit décider et faire le bonheur national brut (BNB) et non les gens eux-mêmes.

    Certes, je ne suis pas assez naïf pour croire que la main invisible du marché (ou de l'Etat) peut faire le BNB, même The Economist, qui consacre son édition de cette semaine onusienne à la crise climatique, n'y croit plus non plus. Et que les Etats, faute de mieux - c'est-à-dire nous dans les Etats démocratiques - doivent collectivement inventer des règles du jeu marchand qui nous incitent à moins produire de gaz à effets de serre. Non pas par peur d'un hypothétique enfer sur terre mais pour la simple économie des ressources rares et non renouvelables. Vaste défi.

    A notre niveau, nous pourrions opté pour une semaine sans viande et, cet hiver, pour des chambres et des bureaux à 18 degrés voire moins.

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