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Si Zurich avait la taille de Genève, combien de frontaliers?

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Il faut arrêter de tirer à vue sur les frontaliers dont l'augmentation de l'effectif est mis en exergue par la presse et l'office cantonal de statistique. Ces travailleurs contribuent à la richesse de Genève autant que les Genevois. Ils disposent de compétences que les chômeurs n'ont malheureusement pas ou exercent des fonctions que les habitants du canton rechignent souvent à exercer. La part des impôts qu'ils paient est bien supérieure à celle qui est rétrocédée à leur commune de résidence.

Mais surtout, les frontaliers n'existent en nombre à Genève, (ainsi qu'au Tessin et dans une moindre mesure à Bâle) qu'en raison de l'existence d'une frontière nationale.

 

A Genève cette frontière est particulièrement anachronique. Ces frontaliers, si chers à certains partis et chroniqueur populistes, sont dans les autres villes du monde tout simplement des pendulaires. Il suffit pour s'en convaincre de comparer sur une carte le canton de Genève et celui de canton de Zurich. et de tracer une cercle identique centré sur leur chef-lieu. 

L'office cantonal de statistique produit régulièrement des données. Ainsi le 11 novembre, il signale qu'au troisième trimestre 2019, la masse salariale versée dans le canton de Genève continue sa croissance entamée début 2017. En variation annuelle moyenne (variation entre les quatre derniers trimestres et les quatre trimestres qui les précèdent), elle progresse de 3,8 % en termes nominaux (+ 3,0 % en termes réels).

Commentaires

  • Le salarié genevois ne voit pas trop la richesse de Genève, sinon l'impôt devrait être au niveau de Zoug

    Les infrastructures doivent s'adapter à l'augmentation de population permanente ou pas, ce sont des dépenses nécessaires. Le gain n'est jamais clair. Depuis le temps que Genève croît, le genevois devrait être épargné par l'impôt.
    La croissance a donc des coûts importants (nouvelles dépenses, dégradation de l'environnement, pollution).
    Quel est le gain pour la population résidente ?

    L'augmentation de la population entraîne mécaniquement une croissance, mais c'est une illusion, parce que si il n'y avait pas de croissance avec un apport de personnes, cela indiquerait un appauvrissement général.

    Les statistiques "frontaliers" montrent que la fuite en avant économique continue. Les frontaliers sont en tout premier les bénéficiaires, le genevois avec son niveau d'impôt, non. Et le canton….?

    Les frontaliers sont un symptôme d'un dérèglement, ils sont là parce que cette situation économique non contrôlée, qui se fait sur le dos des genevois, a besoin d'eux.

    Il n'y a pas de comparaison avec Zurich. Genève, ou plutôt les genevois, se sacrifient pour leurs voisins, ce n'est pas un rapport gagnant-gagnant.

  • Voilà un "rond" autour de Genève qui démontre bien qu'il est préférable d'être frontaliers que genevois pour trouver un travail. Un petit conseil pour les chômeurs genevois, Déménagez en France et devenez frontaliers !

  • Je met en doute les qualités professionnelles des frontaliers par cet exemple : L'ascenseur de mon immeuble était entretenu par le constructeur de Romont qui passait régulièrement pour un contrôle depuis plus de 30 ans et sans aucune panne sérieuse. Depuis que l'entretient a été attribué à une société genevoise qui emploie que des frontaliers cet ascenseur ne fonctionnait plus et a dû être remplacé ! De plus les locataires restaient pendant plus d'une heure bloqués sans pouvoir sortir alors que les dépanneurs-bricoleurs étaient incapables de trouver l'adresse de l'immeuble. N'oublions pas non plus tous les employés genevois congédiés pour êtres remplacés par des frontaliers au salaire nettement plus bas ! D'autre part je sais que des infirmières genevoises vont travailler à Nyon car elle ne sont pas les bienvenues dans le panier de crabes frontaliers des HUG !

  • "Déménagez en France et devenez frontaliers !"
    C'était encore cent fois plus avantageux lorsque les fonctionnaires genevois n'avaient pas le droit de quitter le canton, même pas pour se loger dans le canton de Vaud.
    Ceux-là on bien "fait leur beurre" en achetant à bas prix de l'autre côté de la frontière.

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