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Air du temps - Page 266

  • Aventure magique: quel cirque!

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    Magie du cirque. Un projeteur jaune, un rouge, trois bleus pales, un cerceau aérien tournoyant dans un nuage d'artifice. Et une fille qui ensorcèle le spectateur d'occasion, la bouche en quart de lune renversé. Les applaudissements crépitent.

     

    Le ciel est tout proche sous un chapiteau, les étoiles à portée de main. Des musiciens, une troupe de matelots de tous âges, des gréements chargé de bénévoles. Du coeur au ventre. Du rythme en diable, une sono bien en phase - le naufrage on s'y croirait - deux heures qui resteront gravées comme un tatouage de marin au long cours. Une fois de plus, le chapiteau d'"Une fois un cirque" réussit le miracle. Non sans peine...

     

    Les remerciements de Renée Pahud laissent transparaitre les blessures, les angoisses d'un navire mille fois menacé de couler ou de rester en cale sèche, Mais tellement de bonheur aussi et de joie juvénile. C'était hier soir la dernière de Nauphrasis 2007 à Confignon. Un enchantement. Bon vent pour la croisière qui les mènera quinze jours durant à Villars s/Glâne (les 2, 3 et 4 juillet), Neuchâtel (du 5 au 8 juillet) et à Orbe (du 10 au 13 juillet). Le détail sur www.unefoisuncirque.ch et les noms des artistes qui mériteraient tous d'être cités jusqu'au dernier moussaillon.

    A l'entrée Thibaud distribue le programme: "J'en n'ai plus!"


     

     

     

     

     

     

  • Swiss: vin de pays!

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    Mangée par Lufthansa, Swiss va bien, nous dit-on. Tant mieux pour elle. Depuis le verdict des juges de Bühlach, ses anciens dirigeants vont mieux. Tant pis pour nous! Ne savions-nous pas, pauvres rempants que l'erreur en économie mérite indemnisation? Encore un fruit amère de cette pensée américaine qui nous envahit, selon laquelle une erreur est plus formatrice qu'un succès. Point à la ligne.

     

    N'épilogons pas. Le procès de patrons de Swiss n'est pas le propos de ce billet de rentrée. Mais l'actualité m'offre tout de même l'occasion d'un petit coup de griffe à ce qui fut un temps notre compagnie nationale, aussi mythique que le Grütli ou les boîtes et cars jaunes des PTT. Mais il est vrai que le temps est à la Dyn...mythe comme l'écrit joliment le réd en chef de l'Hebdo à propos de la prairie à ruminants.

     


    Or donc, volant pour une fois sur Swiss, nous avons eu la désagréable surprise de nous voir offrir, à l'aller comme au retour, un misérable pinard australien. Une prof d'économie de retour d'un congrès des profs d'économie francophones nous avait mis en garde. Mais comme des Saint Thomas nous voulions mettre notre doigt sur la plaie. Hélas!

     

    Notez tout de même que l'honneur suisse fut sauvé. Le blanc, comme pour se faire pardonner, arborait sous un habillage identique tous les écussons des cantons. Un assemblage tout juste buvable.

     

  • Promenade au bord du lac

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    On saute d’une plage de galets à un cheminement bétonné le long d’enrochements, de miniports ceints de bambous à des pontons en fer, des murs de lierre cachant des maisons cossues. Un parapet descend dans l’onde, invitant à la baignade. La Municipalité a même installé une douche solitaire. L’eau, c’est le bleu Léman. Le lieu, c’est Lutry, où l’on peut cheminer le long du rivage sans discontinuer. Quand donc Genève, si fière de «son» lac, et ses communes riveraines sauront-elles nous offrir des bonheurs aussi simples, un accès libre aux rives du lac, comme le commande la loi? Commenter sur jfmabut.blog.tdg.ch.