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Air du temps - Page 154

  • Résurrection et singularité

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    oeuf de pâques.jpgPour un vieux catho comme moi encore un peu pratiquant - j'assume ma singularité - le temps de Pâques est un émerveillement. Comme beaucoup, je me retrouve confronté à ces questions éternelles, lancinantes: la vérité, l'amitié vécue, niée, l'opposition d'un seul contre tous, la souffrance, la torture, la mort, la nature de la chair, la vie, le témoignage véridique.

    Bien sûr, on peut dire que tout cela n'est que jus de crâne, aller chercher le soleil au sud et se rendre compte en rentrant qu'on aurait mieux fait de rester à Genève...

    Je n'ai pas la prétention de philosopher davantage. C'était juste une réflexion en passant. Et je retiens pour l'heure, car mon blog est aussi pour moi un façon de conserver quelques liens...

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  • Je ne suis pas du parti d'en rire

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    mairies de Genève 07 vs 11.jpgDéjà le surlendemain du dimanche noir de la droite genevoise. Et les Gazettes passent à d'autres actualités que le commentaire des résultats. Pourtant le scrutin du 17 avril à Genève est riche d'enseignements. Par exemple, celui du recul général de la cote d'amour des partis politiques. En 2007 78% des bulletins déposés dans les urnes portaient l'étiquette d'un parti, cette année ce ne sont plus que 64% des listes. Ajoutez ce désamour à un taux de participation calamiteux - certes pas pire qu'il y a quatre ans - et c'est à une introspection des partis qu'il faudrait se plier.

    Etrange objet sociologique qu'un parti politique, vous ne trouvez pas. Durable de surcroît, apparemment insensible au temps qui passe, un peu comme les communes dont les frontières sont anachroniques, mais qu'on ne parvient pas à fusionner.

    A l'exception des Verts, rejetons de la mondialisation - depuis que l'homme a vu la terre depuis le cosmos, sa solitude sans recours est apparu et lui a fait prendre conscience qu'il était embarqué pour le meilleur et pour le pire dans la même galère - à l'exception donc des Verts, tous les partis trouvent leurs racines au XIXe siècle, âge d'émancipation citoyenne et populaire.

    Tous les citoyens, loin s'en faut, ne sont pas membres d'un parti.

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  • La Suisse n'existe pas: difficile dialogue transsarinien

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    drapeau suisse cassé.jpgLa Suisse, pays multilingue. La Suisse, modèle de concorde civile, dont nous sommes fiers et que nous exportons volontiers. La réalité est évidemment tout autre. Certes la paix règne depuis la dernière guerre civile du Sonderbund. Et nous sommes loin du syndrome de la Belgique qui va tantôt passer son trois centièmes jours sans gouvernement, victime d'un conflit linguistique qui oppose Flamands et Wallons.

    Rien de tel dans les Alpes. La cohésion de la Suisse tient cependant moins au plurilinguisme de ses habitants qu'à l'coexistence choisie de vint-cinq microrépubliques indépendantes. Dans ces laboratoires démocratiques éclosent les fleurs du génie helvétique qui participent moins de l'art du compromis que de celui de l'ajustage continu et du respect des minorités.

    [Actualisé à 16h]

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