Le quatrième pouvoir a-t-il contraint Guillaume Barazzone aujourd'hui, Géraldine Savary hier, x, y et z demain, à ne pas solliciter un nouveau mandat politique? Non. C'est accorder bien des pouvoirs aux médias professionnels (ou traditionnels). Les pressions sont venues d'ailleurs et bien souvent des partis même, dont ces politiciens ont été (et seront peut-être un jour) les porte-drapeau. Et leur décision, je veux le croire, ressort de leur propre examen de conscience.
Politiquement, ces deux personnalités étaient devenues des poids morts, des risques trop importants pour leur parti respectif. La sanction qu'elles s'infligent peut paraître lourde mais elle s'impose et permet de remettre les compteurs à zéro. Elles en tireront même un avantage car c'est une vertu que de reconnaître son erreur. Leur acte sert de jalon. On leur en saura gré.