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Affaires fédérales - Page 26

  • C biffé

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    pfister ppd.jpgAinsi donc le président du Parti démocrate-chrétien suisse veut laisser tomber le C que trop d'électeurs et d'électrices associeraient non pas au christianisme mais au catholicisme, coinçant par trop, aux yeux de Gerhard Pfister, le parti dans un cul de sac: les catholiques vieillissent; et l'église catholique n'est plus la force dynamique qu'elle a pu être après la Seconde guerre mondiale et quelques lustres après Vatican II. 

    En quoi l'abandon de cette référence chrétienne changera-t-il l'électorat du parti centriste? En quoi le biffage du C changera-t-il sa vision de la fédération suisse, de l'Europe, du monde, son programme pour une bonne gouvernance du pays?

    En rien sans doute. Du moins à brève échéance. Ces questions valent pourtant d'être posées et reposées.

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  • Genève, 14'551 avant Jésus-Christ (Août)

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    SEymaz balade.jpegMais que s'est-il donc passé en août 14'551 avant Jésus-Christ? Un événement que les gazettes et les chroniques n'ont pas conservé dans la mémoire genevoise mais que révèle "Entre Terre et Eau", page 106, un ouvrage d'un bon kilo imprimé à Genève et payé par nos deniers (enfin surtout le denier des riches de ce canton, car bien des habitants ne paient à la collectivité que la TVA et leur cotisation maladie et encore). Il vient d'être édité par Infolio éditions à Golion sous la direction de Marcellin Barthassat avec ses compères Yves Bach, Daniel Künzi, Christian Meissner et Jacques Menoud

    En août 14'551 donc fondait le dernier bloc de glace de la dernière glaciation dans la dépression au lieu-dit Sionnet, entre Choulex et la Pallanterie, où coule la Seymaz, la seule rivière entièrement genevoise. 

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  • Les paradoxes de l'évêque de Genève

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    punaise diabolique.jpgL'abbé Pascal Desthieux ne porte pas la mitre (pas encore?), il est tout de même vicaire à Genève, c'est à dire premier lieutenant de l'évêque Morerod. Son heure de gloire sonnera le 29 février prochain quand il dira la messe en la cathédrale Saint-Pierre, une première depuis 1535. L'affaire n'émeut certes qu'une poignée de Genevois - surtout du côté protestant - qui se demandent quelle punaise diabolique a bien pu piquer le président Daniel Pilly et son Conseil de la paroisse, et Emmanuel Rolland, pasteur du temple où Calvin prêcha la Réforme, pour qu'ils lancent pareille invitation aux catholiques, sans au moins réclamer la réciproque à Saint-Pierre de Rome?

    Dans le dernier Courrier pastoral de l'Eglise catholique de Genève, Blaise Menu, ci-devant modérateur de la Compagnie des pasteur, explique le geste prophétique de son Eglise. Sans se mouiller. Il contourne tous les obstacles et autres questions gênantes comme celles qui furent posées à Saint-Pierre de Genève, le 19 janvier dernier, à l'issue de la cérémonie œcuménique annuelle de la Semaine de l'unité des chrétiens: "Mais comment peut-on accueillir ici une église misogyne, homophobe et menteuse?" 

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