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Affaires fédérales - Page 121

  • 200 rues piétonnes et un TGVS, est-ce possible?

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    gygi.jpg200 rues piétonnes ça ne coûte pas grand chose, c'est proche du citoyen - pour ne pas dire un brin populiste - ça énerve les automobilistes qui sont de parfaits boucs-émissaires du réchauffement climatique et ça alimente l'escarcelle électorale des Verts, des Verts rouges, rose bleus jaunes, radicaux, arc-ciel, la paix soit avec eux. C'est acquis en Ville de Genève et c'est plutôt bien.

    Un TGVS, un train suisse à 250 km/h entre Genève et Bâle et Zurich, c'est un projet d'avenir, c'est un projet coûteux, c'est un projet pharaonique, autrement plus prometteur que la trosième voie. Le projet d'une deuxième ligne ferroviaire sur le plateau suisse est remonté à la surface ces jours, grâce à la Citrap et surtout au président des CFF Gygi, alors que se termine la procédure de consultation de Rail 2030.

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  • Du courage en politique... à propos de VeyriEtrembières

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    unger sourit regard sortant2.jpgA propos du vote sur la livraison de 4450 noms de clients UBS à l'Amérique de "saint" Obama, Pierre-François Unger a cette jolie formule dans mon journal préféré ce matin: "On va tous sortir notre mouchoir parfumé, nous le coller sous le nez et traverser courageusement le tas de fumier. L'herbe ne pourra être que plus verte ensuite." *

    Pas sûr cependant que les Suisses soient appelés à entériner le prochain vote des Chambres. A Genève, le Grand Conseil avait privé le peuple de se prononcer sur le sauvetage de la BCG concocté alors par le duo Grobet Calmy-Rey. Une facture de 2,5 milliards pour le canton. Pour l'instant l'histoire UBS a rapporté de l'argent à Berne (et coûtera sans doute quelques milliards à la BNS).

    Pour un ministre des finances, traiter quelques anciens dirigeants de la première banque du pays de l'élément constitutif du fumier, relève soit du populisme, soit de l'inconscience. A moins que ce propos ne résulte tout simplement du bon sens de quelqu'un qui exerce sa dernière législature et ne se représentera plus devant les électeurs. Encore que, par les temps qui courent, ce soit plutôt bien porté - électoralement parlant, à gauche comme à l'extrême-droite - de cracher sur les banquiers distributeurs de bonus.

    Comme le dit le grand Starobinski, excellemment interviewé par Etienne Dumont dans le même journal: "Nous subissons une séduction de l'émotion présente qui entraîne une régression de la capacité de mémoire". Et plus loin: "A la mobilité dans le temps (qui valorise la mémoire et la comparaison avec le passé) a succédé l'ivresse de la mobilité dans l'espace."

    Hier soir à Veyrier, devant une modeste chambrée, on a pu constater le même effet. Les politiciens sans avenir ont tenu un langage critique, ceux dont le sort dépend de l'humeur du peuple, ont tourné sept fois leur langue dans leur bouche. Ainsi va la démocratie. Le courage n'est pas la vertu que les urnes récompensent le plus.

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  • Gardes-frontière perdus dans la campagne genevoise: que fait Eric Stauffer!

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    garde-frontière Bardonnex.jpgAlors que le Conseil fédéral se réunit en conclave samedi 1er mai pour plancher sur sa réforme et possiblement remodeler les départements, notamment fusionner l'armée et la sécurité policière, une petite nouvelle lue sur le blog de la TSR dit l'urgence aussi de verser les gardes-frontière dans ledit département de la sécurité, histoire de bien coordonner les troupes.

    Faute en effet de recrues en suffisance sur le territoire genevoise, dit la nouvelle, la direction des douanes - les gardes-frontière sont rattachés au Département des finances - a dû mobiliser des recrues suisses-allemandes. Du coup, certaines patrouillent se seraient perdues dans la campagne genevoise - ce qui prouve au passage que Genève n'est pas un canton  ville.

    Mais que fait donc Eric Stauffer? Le lider maximo du parti favorable à l'indépendance de la région franco-valdo-genevoise (fusionner la région, c'est la meilleure manière de supprimer le problème des frontaliers), a dénoncé il y a peu le manque de GPS à la police, qui aurait connu, elle-aussi, quelques errements rupestres dans notre canton de 252 kilomètres carrés. Il va sans doute dénoncer l'incurie bernoise.

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