Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • Les coûts du CEVA crassement sous-évalués

    Imprimer

    ceva finance 31 dec 2015.jpgUne cuiller pour papa, une cuiller pour maman, une cuiller pour tonton Jules, on connaît la chanson. Pour faire avaler une soupe à gosse, il faut y aller méthodiquement et louche après louche.

    Il en va de même des grands projets, dont on ne nous dit jamais le vrai prix au départ. Voyez le CEVA, nous avons voté une seule fois sur ce projet devisé à 1,5 milliard de francs. Il ne s'agissait pas du crédit initial (loi 8719) de 400,8 millions, qui lui fut adopté en juin 2002 par le seul Grand Conseil (et encore ce vote ne concernait que la part genevoise de la facture soit 44% du tout, celle acquittée par la Confédération résultait d'un contrat signé par les CFF et le Canton en... 1912), non, les Genevois ont voté sur une première rallonge de 106,9 millions (loi 10444), ce qui représentait tout de même une hausse des coûts de 25% par rapport au crédit initial voté sept ans plus tôt. Les 8 millions qui mettent ces jours en colère le populaire conseiller d'Etat Barthassat ne sont donc que des clopinettes. Dénoncer les CFF et donc Berne de ce dépassement relève de la tartufferie.

    Mais là n'est pas l'essentiel et sans doute pas le dernier dépassement, ni le dernier rabotage (cf les tuiles de verre de Nouvel) d'un projet qu'on a amputé dès le début d'un élément essentiel: les parkings d'échange à proximité immédiate des gares et les lignes de bus devant rabattre la foule des pendulaires sur le RER lémanique. Pas un franc des 1,5 milliard n'est destiné à cet usage.

    Lire la suite

  • Brexit , Swissit, les démocrates apeurés

    Imprimer

    Ça paraît mal parti pour David Cameron et l'Europe. Ça ne va pas mieux en Suisse, qui a voté son Swissit le 9 février 2014 déjà. Fidèle au mandat populaire, Berne propose l'application de la Constitution, une fermeture unilatérale de la Suisse aux travailleurs de l'UE si leur nombre dépasse un certain quota. Le PLR et le PDC en panne de leader sont cois.

    Qu'en pensent leurs électeurs? Qu'une politique de quota n'est sans doute pas la panacée mais que c'est peut-être bien le moindre mal, voire même la moindre prudence. Personne ne s'aventure en montagne en hiver sans chausser des pneus neige. 

    Bruxelles aime les pays plat où ses directives, ici la libre circulation des travailleurs, s'appliquent partout sans exceptions. Chacun sait que cette liberté est moins celles des travailleurs que celle des entreprises puisque seuls ceux qui ont un contrat de travail, les mieux formés ou les plus expérimentés, tous étant moins chers, sont libres de circuler. 

    Lire la suite

  • TRUMPera-t-il son monde?

    Imprimer

    trump.jpgLe premier amendement de la Constitution américaine n'a pas son équivalent. La liberté d'expression vaut pour tous et pour Trump. Un Trump, en Suisse ou en France, aurait-il pu prononcer les discours que les médias rapportent sans encourir les foudres de la justice? Je ne suis pas juriste et je m'interroge. La réponse semble non, à entendre les commentaires portés par nos démocrates sur le possible prochain président américain.

    Donald battra-t-il Hillary? Un troisième candidat va-t-il surgir soudain? Le Parti républicain va-t-il exploser? Le monde tremble. Ou se fait peur. Une campagne est une danse de si.

    Je me souviens que Reagan avait été passablement brocardé quand il commença sa campagne en 1980. Pour personne alors, ce showman, cet acteur de seconde zone, qui fut lui aussi démocrate avant de rallier le camp républicain, pouvait présider les Etats-Unis d'Amérique. Il est pourtant considéré comme un des plus grands, nous dit aujourd'hui sa notice sur Wikipedia. Qui a contribué à terrasser le grand satan d'alors.

    Trump trompera-t-il son monde? Une fois investi candidat républicain, je fais le pari qu'il se présentera comme le meilleur père de famille du monde. Hélas. Hillary n'a pas encore gagné. Quant à savoir qui serait le meilleur pour stabiliser le monde, j'ai bien peur que personne aujourd'hui ne soit plus capable d'endiguer des périls qui n'ont plus le nom de nation.

    PS: Parfois, je me demande comment l'Europe gérera la campagne électorale le jour où elle décidera d'élire son président au suffrage universel.