Cette fin janvier ne fera sans doute pas date dans l'histoire genevoise. Pourtant ça bouge dans les partis politiques du bout du lac.
Les jeunes radicaux et libéraux ont fêté leur mariage vendredi soir. Le parti socialiste a tenté hier une nième fois de se refonder et d'éviter le syndrome du radicalisme fonctionnarisé *. La gauche combative, altermondialiste & autres courants, exclue du Grand Conseil faute d'unité, cherche... La Gauche.
A droite, le MCG populiste survivra-t-il à Stauffer et l'UDC genevoise à Blocher? La fusion libérale radicale, déja consommée au niveau fédéral, et annoncée pour 2010 à Genève parviendra-t-elle à capter durablement les votes de cet électorat nostalgique? Rien n'est moins sûr.
Au centre, il n'y a plus personne **. Le pas de deux Hodgers Maudet a fait long feu. L'ancien parti indépendant chrétien social, devenu PDC, est sociologiquement conservateur, nonobstant quelques étincelles de la politique sociale et humaniste de l'église catholique, laquelle traverse une glaciation germano-bénédictine. Et que peut la doctrine sociale de l'église - qui la connaît d'ailleurs encore au PDC? - face à l'émergence de la Chine, du Brésil, de l'Inde dans le concert des grandes puissances? Demandez aux Ouïgours, ils ont déjà tâté de la réponse.
ça bouge pourtant, ... mais ça tourne en rond. Post tenebras...
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