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  • Pourquoi diable Genève ne veut pas enseigner le fait religieux?

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    P4040024.JPGParce que "Genève est une République laïque, a répété hier Charles Beer à Uni Dufour, ce qui n'est pas le cas du canton de Vaud, a poursuivi le chef du DIP, ou des autres cantons suisses." Ce qui n'a pas empêché Nicole Durisch Gauthier, ancienne directrice du Centre d'information sur les croyances, de déclarer sa flamme pour un cours obligatoire au Cycle et au post-obligatoire d’histoire des religions dispensé par des enseignants formés à l’Université.

    Le chef du Départemenmt s'inscrit lui dans la vieille logique anticléricale qui fonde encore à Genève, 102 ans après la séparation des Eglise et de l'Etat, les rapports entre les religions et l'enseignement public.

    A l'heure où le créationnisme atteint l'Europe et où la tradition judéo-chrétienne se révélera sans doute un allié  objectif de la raison, l'école genevoise fait figure de sanctuaire, de cocon républicain dans une société traversée par les violences communautaristes, claniques ou sectaires médiatisées, l'engouement pour l'ésotérisme, l'astrologie et les thérapeutiques qui se donnent des airs de sciences. Sans parler des addictions de toutes sortes. Au point que les nouvelles générations de profs genevois, elles mêmes souvent dépourvues de toute culture religieuse, en viennent à réclamer des aides pédagogiques et même à les inventer, lorsque les questions de la vie et de la mort déboulent dans les classes.

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  • Zizi sexuel contre fait religieux: 1 à 0

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    enseignement laïque.jpgOui, la visite de l'exposition de Zep à Palexpo est obligatoire, sauf dispense. - "Msieur, le papa de Nicolas, y n'veut pas que Nicolas aille voir le zizi!" Bonjour la stigmatisation, me glisse à l'issue de la matinée une maman d'origine pPéruvienne, conseillère municipale à Veyrier!

    Non, l'enseignement du fait religieux à Genève ne sera pas obligatoire, tant que Charles Beer sera au pouvoir. Encore qu'en cette matière comme dans bien d'autres, le pouvoir du patron de l'Instruction publique genevoise de rendre obligatoire tel ou tel enseignement est, de son propre aveu, bien ténu.

    S'agissant de l'enseignement de fait religieux, que demande depuis dix ans l'association ecolelaïque-religions, la religion du socialiste est faite. Depuis 2006, les profs peuvent aborder le sujet. Une petite victoire dans une école qui jusqu'alors militait activement contre. Les enseignants disposent de cours facultatifs pour se former cas échéants. Ce sera tout.

    Le patron du DIP l'a rappelé fermement ce matin, à Uni Dufour, à l'issue d'un colloque co-organisé par le DIP et Ecolelaïque-religions . Tout en annonçant la création d'une xème commission chargé d'étudier ce que pourrait bien être le contenu d'une ou deux heures d'enseignement à ce sujet. Et la possible évocation du fait religieux dans le cadre des cours de philosophies qu'il veut introduire au Cycle. Pour le reste, "les grands textes fondateurs qui sont structurants, qui sont notre patrimoine doivent pouvoir être abordés, dans le cadre du français et de l’histoire." Au bon vouloir des profs donc!

    Les quelque 400 personnes présentes à Uni Dufour sont reparties comme elles étaient sans doute venues. Sans illusions et avec plus de questions que de réponses.

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  • GeVa au régime sec

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    Joyer vue sur le pont.jpgPas de vaudois, pas de genevois, pas un verre de vin, pas une goutte d'eau du lac à l'issue de la conférence de presse commune des gouvernements vaudois et genevois cet après-midi à Prangins. L'accord GeVa sur la troisième voie CFF, le CEVA, la traversée du lac et Palexpo n'a manifestement pas une portée universelle. L'assemblage des crus n'est pas compris dans le nouvel axe GeVa (dénomination Vaud Genève crée en référence à GeZu qui concerne Genève et Zurich).

    Ce n'est là, on en conviendra, qu'une vision étroite sans doute de cet accord historique. Mais on peut craindre que ça ne soit néanmoins le symbole révélateur d'une vision inachevée. Mais rien n'est perdu.Il convidendrait donc que Messieurs les conseillers d'Etat insèrent dans leur plan

    • le projet de Charles Pictet de reconstruire la gare de la Praille à Colovrex, une idée géniale pour construire la ville en ville,
    • le péage comme mode de financement de la traversée de la rade, laquelle n'est pas datée (mais au moins ressuscitée),
    • la logique métropolitaine du réseau ferroviaire. Avant de servir au RER, le rail doit connecter les grandes villes entre elles. Sur ce plan le CEVA souffre d'une conception qui remonte au XIXe siècle.
    • l'idée d'une seconde ligne ferroviaire à grande vitesse le long de l'autoroute plutôt qu'une troisième voie sur la ligne actuelle
    • le raccordement de la gare de Cointrin (rebaptisée GVA-Genève-Voltaire-Aéroport) à la ligne CFF vers Bellevue.

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