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  • Comment dit-on?

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    Notre service de correction nous envoie ce matin un petit courriel dans lequel il précise la manière d'orthographier les noms des partis et de leurs membres. Voilà ce que ça donne:

    Les Communistes, les communistes
    A gauche toute! rien
    Solidarités rien
    Parti du travail rien
    les Verts, les Verts
    Parti socialiste, les socialistes
    Parti démocrate-chrétien, les démocrates-chrétiens
    Parti radical, les radicaux
    MCG rien
    Parti libéral, les libéraux
    Parti évangélique, les évangélistes
    UDC rien
    On voit que certains partis n'ont pas l'honneur de disposer d'un nom pour désigner leurs membres. Dilemne pour les journalistes qui ont inventé les Verts (pourquoi ont-ils droit à une majuscule?) alors que le mot écologiste existe. Quant aux évangélistes, il me semblait qu'ils étaient quatre et avaient disparu de la scène depuis pas mal de siècle.
    Tentons de nommer les malheureux SDF, les membres de parti "sans dénomination fixe". Plusieurs solutions s'offrent à nous:
    Communiste les communistes, les gauchistes, les marxistes
    A gauche toute! les àgauchetoutistes, les gauchistes,
    Solidarités les solidaristes, les gauchistes,
    Parti du Travail les travaillistes, les popistes, les communistes,
    Les Verts les verts, les écologistes
    Socialiste les socialiste, les sociodémocrates,
    PDC les démocrates-chrétiens,
    Radical les radicaux, les républicains
    MCG les mcgistes, les citoyennistes, les genevois
    Libéral les libéraux, les capitalistes, les droitistes
    Parti évangéliste les conservateur évangélique, les fondamentaliste
    UDC les udcistes, les agrariens, les démocrates du centre,
    les démocrates de droite, les populistes, les droitistes...
    Merci de me faire part de votre avis et ce vos suggestions en cliquant sur le mot commentaire sous ce billet.
  • Bonne gouvernance écologique

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    Quelle avancée attendez-vous d'une nouvelle politique écologique de la France? La question posée par Le Monde, dans le cadre du "Grenelle de l'environnement", à l'ancien ministre de l'agriculture Edgard Pisani vaut son pesant de sagesse terrienne:

    "Mon expérience m'a enseigné la méfiance à l'égard de ceux qui prétendent résoudre les problèmes du monde à partir de leur spécialité, voire de leurs obsessions personnelles. pris isolément l'environnement court le risque de mériter la même critique. La croissance est dangereuse, sauf qu'elle est nécessaire pour faire face aux besoins de 9 milliards d'hommes."

  • Le fou du roi

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    Jusqu'au ira Eric Stauffer? Jusqu'à Berne? Ce serait un exploit si le trublion d'Onex, ex conseiller municipal libéral et fondateur du MCG, est élu ce dimanche, mais sa croisade contre l'opacité des SIG mérite un coup de chapeau.

     

    Et l'on se dit que s'il n'avait pas été élu au Grand Conseil, puis (grâce à la règle qui veut que chaque parti y soit représenté) au Conseil d'administration de la grande régie, qui nous chauffe, nous abreuve et nous éclaire (encore que là on est en plein paradoxe...), Genève ne saurait rien des indemnités du citoyen Mouchet, ancien maire socialiste de Carouge, devenu président des Services industriels et membre d'une kyriel de conseils d'administation gigognes et juteux.

     

    Or donc la lecture de la dernière intervention urgente au Grand Conseil du député Stauffer datée du 17 octobre (qu'il a postée sur son blog hébergé par la Tribune http://promcg.blog.tdg.ch) mérite une lecture intégrale et attentive. On se réjouit de lire très bientôt la réponse du Conseil d'Etat aux questions que je cite ci-dessous.

    "Il est temps de remettre le citoyen genevois au centre des débats car, ne l’oublions pas, nos mandats ne sont qu’une délégation de sa suprême autorité.

    "En vertu des pouvoirs qui sont ceux du député, des devoirs et obligations qui sont ceux du Conseil d’État, voici la question posée dans le cadre de cette IUE, conformément à l’article 162A LRGC :

    Question 1:

    Vu qu’il est avéré que le président d’une régie publique lui a menti, le Conseil d’État entend il cautionner ce mensonge ou demande t-il la démission de ce dernier ?

    Question 2 :

    Le Conseil d’État entend il patienter tranquillement que le Président des SIG daigne répondre le 30 février 2008, ou entend-t-il diligenter une enquête qui soit en mesure de renseigner notre Grand Conseil de manière complète et impartiale ?

    Question 3 :

    Les déclarations du Conseiller d’Etat Cramer laissent à penser qu’il n’a pas dit toute la vérité à ses collègues, le Conseil d’État a-t-il été trompé par l’un de ses sept membres sur les SIG ?

    Question 4 ;

    Si le Conseiller d’État en charge de la tutelle des SIG a trompé le Conseil d’État incorpore, lui sera-t-il proposé de démissionner ou des sanctions seront elles envisagées?"

     

    Reste une question qui brûle les lèvres et que me rappelle un Genevois, ancien haut fonctionnaire de l'Etat, qui s'est délocalisé à Shanghai pour prendre du champ avec notre République très satisfaite d'elle-même: "le président Mouchet a-t-il bien déclaré tous ses revenus au fisc genevois?" Le chef des finances Hiler devrait le savoir dans l'heure.

     

    Le député MCG ne manque pas d'humour et cite également une déclaration du ministre de la police et de la justice Moutinot, publiée dans la FAO du 7 octobre, dont le rappel opportun met aussi toute la corporation des journalistes au pied du mur.

    " Mensonge d'Etat et vérité de presse ; A l’origine, la liberté de la presse a été instituée pour permettre aux journalistes de critiquer l'action du pouvoir, de mettre en évidence les mensonges d'Etat et de révéler au grand jour ce que les puissants s'efforçaient de garder secret. Il est bon qu'il en soit ainsi et nous devons lutter pour qu'il en soit toujours ainsi."