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  • A Saint-Julien, le curé lit les condoléances des musulmans du Genevois

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    image.jpegIl y avait du monde à la messe de 10h, ce dimanche à Saint-Julien-en-Genevois, pas loin de 300 catholiques, des familles, quelques jeunes; une petite poignée de pratiquants du voisinage suisse - "On aime bien venir ici, a dit l'une à la sortie, à Compesières, il n'y a plus que des vieux!"

    Le curé a lu une lettre de l'association des musulmans du Genevois. Elle dénonce l'assassinats du curé de Saint Étienne (Étienne, un juif, premier martyr chrétien): "Notre religion nous pousse au dialogue, au respect et à la tolérance envers notre prochains, en particulier nos frères chrétiens." Durant la messe, un peu plus tard, le curé a salué la présence du président de l'AMG et de son épouse. Une claque a declenché des applaudissements polis. 

    Mon Eglise n'a pas toujours prêché la tempérance et l'amitié. Loin s'en faut. Les curés va-t-en-guerre le disputent aux imams boutefeux. Cependant, Il est doux d'entendre des mots de paix et de fraternité en ce temps de colère et de vengeance aveugle. 

     

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  • Le terrorisme, l'info, le bon et le mauvais stress

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    image.jpegEn Grande-Bretagne, 43% des arrêts de travail sont dus au stress, au mauvais stress, celui qui déchire, défait, démotive, mobbe, épuise, tue. Le bon stress n'est pas noté par les chercheurs, ou plus rarement; comme les bonnes nouvelles ne sont pas dans les jounaux, ou rarement.

    43 %. Il ne doit pas en être très différent dans les autres pays. Le terrorisme ajoute son aiguillon aux épines de la vie quotidienne, aux exigences du boulot, aux nouvelles technologies qui dégradent nos compétences - bientot les bots feront mieux notre job que nous-même.

    Déjà des résultats sportifs, économiques électoraux sont mis en forme par des robots qui puisent dans le big data des formules toutes faites et des résultats mieux et plus vite que les journalistes. La concurrence ne met plus seulement aux prises les entreprises mais leurs travailleurs. Qui sera le premier à tweeter l'événement, à raconter l'histoire, à nourrir la pieuvre informationnelle et ses tentacules voraces: Facebook, Twitter, Instagram, Snapchat, Periscop, Pinterest et les autres. Et Google et Bing et les moteurs de recherche qui traquent en tout temps, sans arrêt, tous ce qui passe, tout ce que le web capte. Toile, mouches et moucherons. Qui est l'araignée?

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  • Barthassat et lui-même, Maudet et Köppel: com, com

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    barthassat maudet 2.jpgDans le creux informationnel du mois de juillet, tous les médias en ont parlé. Barthassat est le premier membre d'un gouvernement suisse à répondre en direct sur Facebook aux questions savamment filtrées par un de ses sherpas chargés de com. Le contenu que le ministre de l'Environnement et des Transports relaie sur sa page du grand réseau au milliard et demi d'amis, où il a téléchargé 17'500 photos, et sur deux pages dédiées est sans importance. Bien rodée, la langue de bois tourne en boucle. Dans la com, c'est la forme qui compte.

    Maudet se fait, lui, bien plus discret. Très en vue lors de son accession au Conseil d'Etat en juin 2012, le "politstar émergeant de la Suisse de l'ouest" (comme l'écrit cette semaine le réd en chef de la Weltwoche), qui allait faire marcher droit la maréchaussée, s'est cassé les dents sur les rigidités syndicales d'un corps de fonctionnaires, qui sait, mieux que tout autre, faire entendre ses humeurs ronchonneuses. Il travaille à son rythme. Il défile dans la rue à la moindre déconvenue. Il dispose d'un syndicat puissant qui a cousu son statut du personnel à sa guise ou presque. Il a des relais nombreux au Grand Conseil. Peu de travailleurs peuvent en dire autant.

    Or donc, Maudet ne se répand pas sur les réseaux sociaux. Son blog "En action" (ça sonne comme "En marche" de Macron) est coi depuis le 10 février dernier. Sur Twitter, @Pierre_maudet est vide, #maudet ne renvoie qu'à quelques articles de presse. Même atonie sur Facebook. On apprend cependant, dans la Weltwoche de cette semaine, que le ministre de l'Economie et de la Sécurité entretient tout de même ses réseaux. 

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