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Un banquier autiste

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raiffeisen pasteur.gifLa Banque publie sa revue sur du papier issu de bois certifié FSC. Elle promeut le petit crédit. Ses pères fondateurs en ont même inventé le concept avant que tout le monde n'en parle et qu'on le nobélise. Et un article présente, comme il se doit, une femme cheffe d'entreprise. Mais le vice-président de cette banque, qui monte et se repaît du malheur des autres, conclut ainsi l'éditorial de l'édition d'avril de son magazine Panorama:

"La dernière heure du secret bancaire, qui a été élevé au rang de mythe, n'est pas prête de sonner. L'Etat helvétique n'aura ni le pouvoir, ni la possibilité de se procurer des informations sur la situation financière de ses contribuables. La précaution dont nous faisons preuve à l'égard de l'argent est et reste un élément important de la culture suisse."

Cet édito est signé Patrick Grisel. La Banque est la Raiffeisen, qui fut créée en Suisse par un pasteur pour permettre aux paysans et aux artisans de réinvestir leur argent dans leur village et d'échapper aux usuriers. Ce temps est loin. Aujourd'hui 91% des Suisses seraient pour le secret bancaire. N'empêche, ce banquier sans foi ni loi devrait être démissioné. Il déshonnore les pères fondateurs de la Raiffeisen. L'évasion fiscale est une fraude et la banque n'a pas à la couvrir.

Commentaires

  • Vous préférez sans doute les faux-culs catholiques qui disent une chose et en font une autre

  • A-t-il vraiment tous les symptômes de l'autisme, ce banquier ?

  • Bonjour Monsieur,

    Pour traiter la notion d’évasion fiscale, lue à la fin de votre texte, permettez-moi de vous demander ce que vous préférez entre :

    > les patrons des PME/PMI qui nombreux triment du matin au soir, et souvent ne prennent pas les vacances qu’ils devraient, le tout pour assurer la pérennité de leur entreprise et les salaires de leurs collaborateurs, sans parler de la richesse de ce pays, patrons qui voient régulièrement les efforts de leur travail vidés par les prélèvements d’impôts et autres taxes véritablement confiscatoires (impôts et taxes décidés par des politicards qui dépensent les deniers publics bien souvent plus pour paraître efficaces que de l’être réellement, qui plus est dans un environnement étatique pour qui le mot gestion efficace à moindre coût est quelque chose de généralement inconnu, le maître mot ici serait plus “je dilapide donc je suis”) et donc patrons qui décident, certes par des moyens illégaux, j’en conviens parfaitement, d’en “mettre un peu de côté”, plus pour prévoir/garantir leur avenir que d’en profiter bien souvent réellement

    et

    > les “parasites” (malheureusement pas d’autre nom, en nombre impressionnant et en constante augmentation dans différents domaines y compris étatiques) qui au fil des années n’en fichent pas une rame et/ou profitent de tout ce que l’Etat, leurs employeurs et/ou les autres associations sociales, caritatives ou assimilables peuvent leur offrir pour leur permettre de vivre tranquillement sans trop se poser de questions et ce bien évidemment aux dépens des autres ?

    Une solution, peut-être : le bouclier fiscal à hauteur maximum (impôt sur le revenu ET la fortune) de 40 % de tous les revenus confondus ou assimilables comme tels, double imposition PP/PM prise en considération, et vous verrez certainement :

    > que ceux qui actuellement “mettent de côté” pour assurer leur avenir en voulant le gérer eux-mêmes plutôt que de laisser ce "soin" (malheureusement pas le mot qui convient)à l’Etat seront rapidement bien moins nombreux qu’actuellement et nous n’aurions véritablement alors peut-être plus besoin de secret bancaire, sauf cas particuliers, bien précisés,

    mais que par contre alors

    > l’Etat se trouverait immédiatement dans l’obligation de devoir revoir drastiquement (mais le pourrait-il) ses méthodes de gestion et de subventionnement pour les rendre plus efficaces, c’est-à-dire le contraire de ce que nous voyons actuellement, avec pour conséquence première de remettre obligatoirement certains sur le chemin du boulot (certains auront certes de la peine ...).

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