Je n'en sais rien. Qui le sait? Les modélistes eux-mêmes? A moins qu'ils aient incrusté déjà quelques modules d'intelligence artificielle dans leur appareil à prévisions qui, apprenant plus vite qu'eux, ont pu déjà modifier le poids de la masse de données qu'ingurgite la machine. Qui sait?
Il 'est pas question ici de contester le réchauffement climatique et la fonte des glaciers. Juste pourrait-on dans le bilan général de ce phénomène contre-balancer l'engloutissement des îlots du Pacifique par la capacité acquise dans les zones tempérées voire froides de produire plus de denrées alimentaires. Mais les bonnes nouvelles ne font pas de bonnes news. Quoique...
L'irruption des véhicules électriques, de l'autopartage, des vraies automobiles sont des bonnes nouvelles. Ces moyens de locomotion partiellement ou totalement robotisés devraient d'ici deux ou trois décennies réduire progressivement notre empreinte carbone. Même perspective dans le domaine du bâtiment où les nouvelles technologies et les anciennes revues et corrigées promettent aussi une plus grande frugalité de nos logis en énergie fossile.
Question: Quand le climat se refroidira, sans que nous n'y soyons pour grand chose, injecterons-nous du méthane dans l’atmosphère?
Combien le lac de Genève produit-il de méthane par an? Ce gaz à effet de serre est 28 fois plus "efficace" que le CO2, rappelle ce matin l'Uni de Genève, qui signale que les lacs et cours d'eau produisent 20% de l'ensemble du méthane que la terre rejette dans l'atmosphère, ce que l'on ne savait pas jusqu'ici.
On peut penser que les lacs et les cours d'eaux intertropicaux sont plus méthanogènes que nos torrents de montagne. Pas sûr. Selon l'institut Forel, "le lac de Hallwil (au nord de Lucerne), d’une superficie d’une dizaine de kilomètres carrés, génère chaque année autant de méthane qu’un troupeau de 240 vaches."
Question les modèles climatiques intègrent-ils ces données?