Il faut l'espérer. L'idée d'une deuxième ligne reliant les grandes villes du plateau refait surface ces jours. Vendredi dernier dans la Tribune, ce soir sur la RSR. Elle reliera d'abord Zurich à Berne. Normal, le trafic est autrement plus dense entre ces deux métropoles qu'entre Lausanne et Genève, en raison du cul sac que représente toujours notre ville, du fait de la frontière politique mais aussi technique que représente la rupture de courant entre le réseau suisse et le réseau français.
Il y a quatre ans déjà dans un rêve de Nouvel-An j'avais après d'autres demandé pourquoi la Suisse est capable d'investir plus de 25 milliards de francs la la construction de deux transversales alpines ferroviaires et ne serait pas en mesure de dépenser sans doute moins pour relier à grande vitessse - 250 km/h - (Lyon) Genève à Zurich et à Bâle?
Tantôt les Genevois fêteront les 100 ans du CEVA. Ils n'ont pas fêté les 120 ans du Paris-Milan que certains, au XIXe, espéraient voir passer par Genève via un tunnel sous la Faucille. Le train du sillon alpin Genève, Annecy, Chambéry Grenoble existe, mais il circule deux fois plus lentement qu'un autocar sur l'autoroute qui court parallèlement à la voie unique.
Genève Voltaire Aéroport (GVA) est plus proche de Lyon Saint Exupéry en voiture qu'en chemin de fer. La troisième voie CFF est une folie qui coûtera cher et n'est promise à aucun avenir, car jamais on ne pourra ajouter une quatrième voie sur le tracé conçu au milieu du XIXe siècle.
L'avenir du rail se construit-il du côté de Zurich?