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  • Trois voies? Non, six! Et de Lausanne à Aoste

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    Mais les patrons, les patrons genevois surtout, doivent encore osé dire que le roi est nu. Car ce n'est pas de Lausanne à Genève qu'il faut deux fois trois voies, il faut logiquement poursuivre et réaliser deux fois trois voies, autoroutières et ferroviaires, entre Lausanne et Annemasse (plus généralement la vallée de l'Arve et l'autoroute qui file en Haute-Savoie sur l'Italie et sur Annecy, demain vers le Valais).

    Encore un effort, Monsieur Matthey, le plan d'agglomération franco-valdo-genevois manque d'un barreau qui n'est pas le barreau sud, mais le barreau lac. Qui sera notre Dufour? Où sont les Louis Favre?

    Et si l'on y engloutissait le milliard du CEVA

     

     

    1992136547.pngVaud et Genève d'une même voix pour une troisième voie autoroutière. C'est  un fait dans les milieux patronaux, pas au niveau des autorités. Les Verts qui gouvernent comme s'ils étaient majoritaires dans les têtes cultivent eux leur petit jardin cantonal. Ils se sont certes réveillés pour réclamer de concert une troisième voie ferroviaire, mais résistent à la troisième voie autoroutière, assis sur leur privilège de citadin à qui l'ensemble du canton paie des transports publics.
  • Après Vésenaz, un tunnel à Thônex ?

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    Ashwani Singh ajoute: "Selon les prévisions mêmes de la DGM, la première phase des Communaux d'Ambilly (horizon 15 ans) occasionnerait par ailleurs un trafic supplémentaires de 6000 véhicules par jour rien que sur cet axe."

    Ce blog m'a rappelé un billet que j'avais publié en 2007 intitulé La rade en 2040. J'y proposais de relier le carrefour autoroutier d'Etrambières à la route de Jussy via un tunnel sous Ambilly, expliquant que si l'autoroute du lac devait se construire en 2040 comme le proposait déjà Robert Cramer, un tunnel sous Ambilly permettrait de désenclaver la rive gauche du lac.

    On peut lire cette proposition ici que j'accompagnais d'une carte explicite.

    PS: Dans la note du jour d'avant, le 18 juin 2007, intitulée Le CCA contre le CEVA, j'évoquais un plan B au CEVA qui n'a rien à voir avec le barreau sud et pourrait bien ressurgir au lendemain de la votation du 29 novembre.

    tunnel etrembières annemasse.jpg

     

    singh.png"J'invite l'ensemble du Grand Conseil et le futur Conseiller d'Etat en charge de l'amménagement à pas oublier Thônex, sinistrée par 40.000 véhicules pendulaires qui se croisent en plein centre urbain, dont 20.000 sur le seul axe nord-sud (Jussy/Puplinge/Pont-de-Sierne/Vessy/Carouge), axe qui ne sera JAMAIS bien desservi par les transports publics. Un tunnel depuis la route de Jussy vers l'avenue de Thônex est donc indispensable à moins de considérablement accélérer la réalisation de la traversée du lac et de son compélément indispensable, l'autoroute de contournement "est".

    La requête est publiée ce matin par Ashwani Singh sur son blog Pour une Ville de Thônex ouverte et dynamique. Indien né à Londres, Ashwani Singh a prix racine à Thônex, où il est conseiller municipal libéral.

    Je regrette pour ma part que la droite n'ait pas négocier avec les Verts l'abandon du tunnel de Vésenaz (et celui de Thônex) contre la traversée du lac. Le bras de fer stupide qui continue d'opposer les pro et les anti-bagnoles dans ce canton risque bien de priver Genève de l'un et de l'autre pour longtemps.

  • Thoiry enterre la ligne ferroviaire Nyon Bellegarde

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    Alprail a sans doute raison d’y croire. Le CEVA a finalement vu le jour plus d’un siècle après la signature engageant les CFF à relier Cornavin à Annemasse (mais ni Carouge ni la cité satellite de Vessy Grands Esserts ni Cointrin). Voilà que Thoiry annonce vouloir enterrer les rails pour réaliser une voie verte. Train ou vélo, il faut choisir. 

    La meilleure carte pour suivre l’histoire du territoire est celle que fournit la Confédération: map.géo.admin.ch. On se balade dans le temps de 1824 à aujourd’hui. La ligne apparaît vers 1900. Le tronçon Nyon Divonne disparaît au milieu des années 60. Et la ligne disparaît totalement de la carte en 1998.

    En attendant sa renaissance, AlpRail signale la sortie en décembre 2020 d’un film de 56 minutes à la gloire du CEVA. Pas une once d’autocritique dans cette ode au génie constructif, commandée par le Canton de Genève. Pour près de deux milliards, sans compter les parkings d’échange et les lignes de bus, on pouvait bien dépenser quelques dizaines de milliers de francs pour en garder une trace. 

    Dans son plan directeur cantonal 2030, le Conseil d’Etat n’envisage une liaison ferroviaire avec le Pays de Gex qu’à long terme. Son rêve de créer une gare ferroviaire à Bernex, comme celle d’une halte à Châtelaine, qu’il a inscrit dans le PDc 2030 a fait l’objet d’une réserve expresse de Berne.   L’ingénieur Weibel qui milite pour relier la gare de Cointrin à Bellevue n’a pas manqué de le relever dans son blog

     

    B39C4DF8-1D3B-48AC-B635-CD74DD926107.pngIl y a belle lurette qu’on ne circule plus en train de Divonne à Bellegarde. La ligne qui serpente dans le Pays de Gex fait pourtant toujours partie des rêves des urbains qui veulent bannir les voitures de leur espace de vie sans égard pour les travailleurs et les chalands qui peuplent leur région.

    Le train, un moyen de transports collectifs du XIXe siècle, reste un must quel que soit son coût et son inaptitude à desservir les localités petites et moyennes. Ainsi Alprail milite toujours pour la réhabilitation de la ligne du Pays de Gex et son raccordement au réseau suisse, via Nyon (raccordement existant de 1905 à 1962) et l’aéroport.