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Vu du Salève - Page 100

  • Genève 2050 et l'espace dans les 50 prochaines années

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    the economist lune.jpgThe Economist n'échappe pas à la commémoration: 50 ans qu'on a marché sur la lune. Une sacrée aventure. Jules Vernes, Melies, Hergé et d'autres l'avaient imaginée. Mais qu'un humain puisse arpenter notre satellite boosté jusqu'à sa périphérie par une fusée au principe identique aux pétards du 1er Août ou de la Saint Sylvestre, ça défiait l'entendement.

    Qu'on veuille y retourner dit combien notre époque est hélas grosse de dictateur qui veulent montrer que le leur est la plus grosse. Mais on a les dirigeants qu'on mérite. On ne peut pas se divertir  à tout instant, s’inquiéter de sa santé et traquer le moindre -cide dans son assiette et s'occuper encore des affaires du monde et de la démocratie.

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  • Qui pollue le Léman de plastique? Et où est la news?

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    captage du plastique leman oceaneye.jpgC'est classique. Un journal tombe sur une étude menée par une association militante  - ou cette association a-t-elle privilégié un journal en lui remettant son étude? - bref le scoop est là et le pitch bien ficelé va retenir l'attention du public: le lac Léman est à peine moins pollué que les océans. 14 millions de particules de plastique polluent les eaux du plus grand lac d'Europe occidentale.

    Et sans doute de tous les autres aussi. Aussitôt les médias reprennent l'info en boucle (ici, là, et ). L’actualité est maigre en été. 

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  • Ni grippe, ni bug, ni Europe dans Genève 2050

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    but de Genève 2050.jpg

    Quatre scénarios - complexes et un peu catastrophistes - pour imaginer les futurs possibles de Genève en 2050. C'est l'exercice de prospective que propose, depuis septembre 2018, le Conseil d'Etat, un projet évoqué lors de son discours de législature 2019-2024 en la cathédrale Saint-Pierre, mais concocté depuis avril 2017 et traité sans tambours ni trompettes depuis, en raison de l'affaire M et d'autres priorités.

    Quatre scénarios, c'est peu tant les possibles sont nombreux. Sans compter les aléas. Imagine-t-on pareille entreprise lancée en 1918, quelques jours avant la défaite de l'Allemagne, à la veille de la grippe espagnol dont la voracité en vies humaines fut plus grande que la Grande guerre, 20 ans avant le deuxième conflit mondial, né en bonne partie des lourdes pénalités imposées à l'Allemagne qui mit à genou la République de Weimar et fit le lit d'un certain AH...

    C'est dire 1) combien nous sommes incapables de prévoir l'avenir, 2) combien le monde est plus serein en ce début du XXIe siècle, 3) combien les Cassandre et autres collapsologues jouent à se et nous faire peur. Or la peur est mauvaise conseillère. 

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