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Vu du Salève - Page 702

  • Les maires genevois moins payés que les syndics vaudois

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    Maladie du palmarès ou jalouisie de la Star Ac? Toujours est-il que Bilan adore les palmarès et les concours de beauté, gaspi d'or et autres distinctions. Dans sa dernière livraison le bi-mensuel nous livre, après celui des Genevois en octobre, le coût des exécutifs des communes vaudoises total et par habitant. C'est bien sûr ce dernier indicateur qui est pertinent encore qu'il pénalise les petites municipalités et ne dit strictement rien au fond de la qualité de la gestion des syndics.

     

    C'est que les différences sont juste énormes. Entre Lausanne, économie d'échelle oblige, et Belmont-sur-Lausanne, l'écart est d'un facteur dix: 14 francs par habitant pour Lausanne 143 francs pour Belmont! Lutry est à 30 francs, Prangins à 34, Nyon à 39, Aubonne à 63 et Grandson à 81.

     

    Comparer le coût des exécutifs vaudois et genevois est évidemment impossible car les attributions des communes n'ont rien à voir de part et d'autres de la Versoix. Encore un point qui enlève de la pertinence à ce genre de palmarès très séduisant mais sans grand signification sans le flanquer d'autres indicateurs de performances. Ce que fait Bilan en pompant une fois l'an le comparatif de l'Idheap qui s'est fait un nom par le même procédé de la mise au concours.

     

    A noter donc que le coût des mairies genevoises s'échelonnent de 6,7 francs pour Genève à 61 francs pour Vandoeuvreségalement un écart de facteur 10, mais la moitié moins que les vaudoises.

  • L'UBS et la BCGe

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    Bonne nouvelle pour La banque suisse. L'Etat de Singapour vole au secours d'UBS en versant 11 milliards de francs pour combler le trou des prêts hypothécaires pourris américains qui ont fait fleurir les résultats de la première banque suisse naguère, avant de la précipiter dans les soucis que l'on sait.

     

    La différence avec la Banque cantonale de Genève sauvée de la faillite par l'Etat de Genève pour 2,3 milliards de francs environ (les comptes ne sont pas bouclés), c'est que l'Etat de Genève n'a pas investi dans sa banque comme la Government of Singapore Investment Corporation Pte. Ltd dans l'UBS. Il s'est contenté d'éponger les pertes, sans aucune contrepartie. Quand donc les députés vont-ils se réveiller et corriger leur vote précipité le 19 mai 2000 sous l'ère Calmy-Rey?

     

    Pour ceux qui voudrait en savoir plus, on conseille la lecture d'un article plublié dans ce journal par Denis Roy, ancien directeur des services financiers du canton de Genève et biensûr le livre "Hold-up démocratique à deux milliards et demi" de S. Guertchakoff et Fr. Membrez.

     

     

  • Les journalistes comme des fonctionnaires?

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    La presse alémanique du dimanche a livré comme chaque semaine son lot de "nouvelles fraîches" qui font le beurre de la radion et de la télévision "publique" du dimanche soir et de la presse du lundi. Parmi celle de ce 9 décembre pluvieux, l'annonce par le conseiller national Christian Levrat, directeur du syndicat de la communication et par ailleurs candidat unique au poste de président du Parti socialiste suisse, d'une possible fusion à l'horizon 2009 entre le syndicat des médias Comedia et le syndicats des fonctionnaires le SSP.

     

    Les journalistes ne sont pas encore concernés. Ils sont majoritairement regroupés dans Impressum, l'ancienne fédération suisse des journalistes, qui hésite entre l'association corporative puisque les rédacteurs en chef y sont aussi, qu'un vrai syndicat, mais les rédacteurs en chef ne sont-ils de plus en plus des employés? Mais cette indépendance va-t-elle encore durer longtemps? Les journalistes ne vont pas échappé eux encore longtemps aux mêmes soucis d'efficacité et donc de concentration des forces et aux enjeux que posent la mondialisation des entreprises. 

     

    D'autant que cette mondialisation avance à grands pas dans le secteur de la publicité qui fait vivre la presse (ou qui permet de subventionner les lecteurs). La dernière livraison de Bilan montre l'appétit de Google qui sur les portails des journaux avalent une partie du gateau publicitaire. Ni vu ni connu ou presque.