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Vu du Salève - Page 704

  • Conseil d'Etat: note à peine suffisante

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    Le Conseil d'Etat genevois rosit son bilan à mi-législature. Nos sept sages se félicitent d'avoir, en deux ans, retrouvé la quiétude des chiffres noirs. Avec une croissance du PNB de 3,5% et des impôts qui augmentent sournoisement (voyez l'évolution de la valeur locative), l'exportation de certaines charges sur d'autres collectivités (les communes mais aussi, par exemple, les enfants des travailleurs pendulaires n'émargent pas au budget du DIP), le redressement des finances ne relève pas d'un exploit. Pas dupe, Standard & Poor's a d'ailleurs maintenu sa note de A au canton ce qui place la fière Genève en queue du classement suisse. Pas de quoi pavoiser donc.

     

    On peut même se demander si l'on n'aurait pas pu faire mieux. Mais, prisonnier de la religion "ni-ni" décrétée de la chaire de Saint-Pierre il y a deux ans (ni hausse d'impôt, ni baisse des prestations), le Conseil d'Etat ne s'est pas donné les moyens de réduire sérieusement la dette, autrement que par des cessions d'actifs et un bilan moins mauvais que prévu de la liquidation des casseroles de la BCGe. Pas d'amortissement du découvert au budget 2008 par exemple, comme la prévoit Pascal Broulis à Lausanne, un peu contre l'orthodoxie comptable. Le président du Conseil d'Etat vaudois pour 5 ans a inscrit 140 millions de remboursement de la dette dans son budget. Il sait que l'affichage de bénéfices est la meilleure manière de rallumer la bataille des plus plus: plus de baisse d'impôts, plus de prestations.

     

    Pour le reste, les dix pages du bilan de législature présente une série d'améliorations somme toute bien modeste. La construction de logements n'a toujours pas décollé, tandis que les prix de l'immobilier s'envolent poussant les loyers à la hausse. Malgré une situation conjoncturelle florissante, le taux de chômage reste encore élevé. Les bas de laine des communes riches sont toujours plus gros. L'hôpital coûte toujours plus cher par Genevois que les autres établissements médicaux universitaires de Suisse. La mobilité générale est en recul. Et la charge fiscale moyenne par habitant reste la plus élevée du pays.

  • Mehlbox

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    Un latiniste qui fut longtemps prof d'allemand au collège Voltaire se plaint de la Tribune. Un journal qui relate le bruit de la cité et passe à côté des enjeux du monde

  • Idée lumineuse

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    Le politiquement correcte a encore frappé.

     

    L'Union suisse des paysans invite les familles paysannes (tout un symbole, même si l'espèce est en voie d'extinction...) de s'associer aux bonnes âmes d'Autriche, d'Allemagne et de Suisse qui vont, samedi 8 décembre à 20h, éteindre la lumière durant cinq minutes au moins, histoire de manifester leur peur du réchauffement climatique.

     

    Le chef des enfers doit bien rigoler. "Pour expier vos péchés, commandent les nouveaux maîtres à penser, vous nous ferez une extinction et direz trois Ave Maria... Le 8 décembre, c'est accessoirement la fête de l'Immaculée conception (inventée en 1854) et la fête des Lumières à Lyon, une manifestation vieille de 150 ans.