Quand j'étais petit, la chorale de Compesières chantait la Prière patriotique à la fin de la messe du Jeûne fédéral. "Seigneur, accorde ton secours au beau pays que mon cœur aime..." L'apprenait-on à l'école alors? Je ne m'en souviens plus. Et aujourd'hui?
La mélodie de Jacques-Dalcroze est belle et me trotte dans la tête. Une saine antidote à l'amertume que produit la décision d'une majorité de droite du Grand Conseil genevois, à laquelle pour une fois le PDC ne fait heureusement pas partie, qui a refusé vendredi de signifier que ce pays "que mon cœur aime" doit rester ouvert et solidaire. Renvoi en commission, une manière polie de noyer un non pusillanime.