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Vu du Salève - Page 208

  • Rushdie: "Dieu doit s'en aller"

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    ascension 2.jpgSalman Rushdie dans Le Temps du 17 septembre dit: "Oui Dieu doit s'en aller. Dieu est une idée dépassée. A une certaine époque, nous avons eu besoin de Dieu, parce que nos connaissances sur le monde étaient bien moins avancées... Les histoires de création que racontent les religions du monde sont extraordinaires, mais nous savons désormais qu'elles sont toutes fausses! S'agissant de l'éthique, je n'ai plus besoin d'un prêtre pour savoir ce qui est juste ou ce qui est faux. Pour moi cette dimension-là doit aussi être dépassée..."

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  • Le Jeûne fédéral et la fin de l'humanisme

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    IMG_3279.PNGJ'ai regardé un peu par hasard et quelques minutes le film Elysium, une science-fiction où les élites se sont réfugiées sur une île artificielle, une énorme station spatiale en forme de roue dont la rotation assure à ses heureux habitants un succédané d'attraction.

    De la terre surpeuplée, vaste bidonville dont les usines tout droit sorties de l'âge de la vapeur fabriquent les robots qui tiennent les foules en respect, on voit ce paradis. Des boites à bronzer installées dans des biotechnocliniques arborées y remettent sur pied en un rien de temps les humains malades, cassés ou simplement vieux. Les terriens rêvent évidemment d'accéder à ce "paradis". On y monte avec des véhicules spatiaux genre 4x4 à réaction qui auraient un million de kilomètres au compteur et que le gouvernement central tire à vue comme des lapins.

    Je ne pensais pas, en ce matin du Jeûne fédéral, apprendre que ce meilleur des mondes est le monde qui nous attend parce que nous vivrions la fin de l'humanisme, cette foi en l'être humain et au libre arbitre si cher aux lumières et aux libéraux, qui cependant se meurt sous nos yeux.

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  • La censure est toujours active

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    censure palais de justice.jpgVu de notre XXIe siècle volontiers libertaire (sur le plan de la culture avec un grand Q s'entend), la censure étatique, qui protégea les Genevois de la vue de 350 films jugés licencieux, de 1934 à 1980, - il suffisait de passer la frontière pour aller voir Le cuirassé Potemkine ou Emmanuel à Annemasse - la censure donc apparaît à la fois scandaleuse et anachronique.

    L'historien Henri Roth fait le récit précis et documenté de cette tranche de Genève dans "Censuré", un ouvrage qu'il a présenté mardi au café Slatkine, un estaminet qui donne sur la rue des Chaudronniers et est adossé au Palais de justice... Cette justice qui s'employa longtemps, tant à Genève qu'au Tribunal fédéral, à Lausanne, à conforter les avis de la Commission de contrôle des films.

    La commission a été instaurée par le Gouvernement socialiste de Léon Nicole et maintenue sans faillir par les gouvernements radicaux puis multicolores qui lui succédèrent à la Tour Baudet. Jusqu'en 1980, quand L'Empire des sens eut raison des censeurs, car, dit enfin un tribunal en 1986, ils ont agi pendant 46 ans sans base légale. Un péché devenu mortel pour bien des règlements et arrêtés du gouvernement genevois.

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